DERNIÈRE MISE À JOUR : 22 AVRIL
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BANTMAN Constance BAUER Thomas BERTHO Alain BRONNIKOVA Olga, RENAULT Matthieu COCHARD Bertrand COLLECTIF COLLECTIF DU LORIOT COLLET Victor DÉGARDIN Samuel DONAGHEY Jim DUFLO Sabine EAUBONNE Françoise d' FELICI Isabelle, PAONESSA Costantino (dir.) GHODSEE Kristen GOUTTE Guillaume JORNET Monica LOUIS Eric MAGALHÃES Nelo MARX Daria MICHEL Louise POUGET Emile RABATÉ Ulysse RECLUS Elisée REITMAN Ben ROSENBERG Justus SARRÓ « MUTIS » Miguel LES SOULÈVEMENTS DE LA TERRE TAIBO II Paco Ignacio TERTRAIS Jean-Pierre THOREAU Henry David TRISTAN Flora DOSSE François GARCÍA Vivien JOURDAIN Edouard LE GENDRE Bertrand MARTÍNEZ CATALÁN Roberto J. MECKERT Jean PARSONS Lucy TERNON Yves
COLLECTIF DORLET Louis IBÁÑEZ Tomás TEMPÊTE MIXEUR
Derniers numéros parus Alternative libertaire, « mensuel de l'Union communiste libertaire (UCL) » : n° 348, mars, 20 p., 4 euros, sommaire - site Internet - archives Anarchosyndicalisme !, « journal de la CNT-AIT de Toulouse » : n° 185, janv.-fév., 20 p., 2 euros, site Internet - à télécharger Casse-Rôles, « journal féministe et libertaire » : n° 27 (dossier : « Femmes et ruralité »), fév.-avril, 52 p., prix libre, site Internet Chroniques noir et rouge, « revue trimestrielle de critique bibliographique du mouvement libertaire » : n° 16, mars, 66 p., 5 euros (abt. : 20 euros pour 4 numéros), site Internet - sommaire Combat syndicaliste, « mensuel de la Confédération nationale du travail » : n° 486, février, 24 p., 2 euros, site Internet - abonnement Courant alternatif, « mensuel anarchiste-communiste » de l'Organisation communiste libertaire (OCL) : n° 339, avril, 36 p., 5 euros, sommaire - site Internet - archives CQFD, « mensuel de critique et d'expérimentation sociales » : n° 229, avril, 32 p., 5 euros, sommaire - abonnement Fragments, « revue de littérature prolétarienne », n° 8, janvier, 140 p., 9,5 euros (+ 3 euros de frais de port), présentation Le Libertaire, « revue de synthèse anarchiste », n° 153, mars, 18 p., site Internet - à télécharger Médiacritiques, « revue trimestrielle d'Acrimed » : n° 50, printemps, 48 p., 4 euros, présentation - archives Le Monde libertaire, « le mensuel sans Dieu ni maître de la Fédération anarchiste » : n° 1860, avril, 56 p., 4 euros, sommaire - site Internet - archives Octave Mirbeau, études et actualités, « Ami des arts et des artistes, source d'inspirations… », n° 5, mars, 504 p., 26 euros, sommaire - site Internet Le Ravachol, « le mensuel qui fait pas dans la dentelle » : n° 86, avril, 20 p., 1 euro, Facebook Résistons ensemble, « contre les violences policières et sécuritaires » : n° 216, 6 avril, 4 p., site Internet - à télécharger La Revue du Mauss, « Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales » : n° 62 (« Faut plus d'gouvernement ? Penser le "moment anarchiste" contemporain »), 264 p., 20 euros, présentation Soleil noir, « bulletin apériodique anarchiste » : n° 7, février, 48 p., à prix libre, à télécharger Takakia, « rugissements contre la société techno-industrielle » : n° 1, hiver 2023-2024, 74 p., prix libre, site Internet
Massacre de Thiaroye. Alors que la France est libérée de l'occupation allemande, des soldats français vont tuer des dizaines – peut-être des centaines ? – d'autres militaires français. Cela se passe au Sénégal, au camp de Thiaroye, près de Dakar, le 1er décembre 1944. Le « crime » des victimes ? Etre des tirailleurs africains et réclamer leur dû. Ils avaient combattu dans l'armée française, puis faits prisonniers comme beaucoup d'autres lors de la déroute de 1940 et emprisonnés dans des camps en France [les nazis ne voulaient pas de Noirs en Allemagne !] pendant quatre ans… Libérés, ils étaient de retour sur leur continent natal et demandaient à toucher leurs arriérés de solde et la prime de démobilisation. Ce sont des balles qu'ils reçurent en règlement de tout compte de la part des gendarmes et d'éléments des troupes coloniales. Entre 35 et 70 morts selon les rapports officiels. 34 « meneurs » survivants seront jugés et condamnés à des peines de un à dix ans de prison, mais graciés en 1947 sans pouvoir toucher leurs primes et leurs pensions. Pour en savoir plus. L'émission « Affaire sensible » de France Inter est revenue sur ce massacre avec l'historienne Armelle Mabon et tente de répondre à des questions toujours en suspens quatre-vingts ans après : « Combien de tirailleurs dans le camp ? Combien de morts, exactement ? Où sont les corps ? Pourquoi toutes les archives ne sont-elles pas accessibles ? »
Retour à Sainte-Soline. Le 25 mars 2023, près de 20 000 manifestants convergent vers le chantier de la mégabassine de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) pour protester contre l'accaparement de l'eau par une poignée de gros céréaliers soutenus par l'Etat. La manifestation est interdite et les protestataires vont tomber dans le piège tendu par les forces de répression. Plus de 3 000 gendarmes tirent quelque 5 000 munitions (grenades explosives ou assourdissantes, balles de LBD…), parfois en tirs tendus et sur les blessés. Un « usage disproportionné et indiscriminé de la force », selon la Ligue des droits humains. Les autorités iront même jusqu'à interdire l'accès aux secours durant plusieurs heures. Bilan : plus de 240 blessés, dont certains entre la vie et la mort (lire article). Et le gouvernement, maître de l'information, ira répandre dans les médias ses mensonges… Un an après, deux médias libres, Off investigation et Reporterre, retracent avec Sainte-Soline, autopsie d'un carnage (2024, 70 min), réalisé par Clarisse Feletin et Maïlys Khider, le déroulement de cette opération de répression qui voulait faire peur et décourager la contestation. Quand la démocratie ne suffit plus à contrôler la population, les puissants mutilent et prennent le risque de tuer ! Pour faire connaître au plus grand nombre la vérité sur les événements, la diffusion est libre mais on peut participer au soutien des prochaines enquêtes.
Lausanne (Suisse), 23 avril. Le Centre international de recherches sur l'anarchisme (CIRA) a la plaisir d'accueillir un des éditeurs des Editions du bout de la ville qui présentera leurs activités. A 19 heures, au CIRA, Beaumont, 24. Suivie d'un apéro, amenez de quoi ! Infos. Paris, 23 avril. Soirée de lancement de Streetologie. Savoirs de la rue et culture politique (Editions du Commun), d'Ulysse Rabaté, à partir de 19 heures, à la librairie La Régulière, 43, rue Myrha, Paris 18e. Site Internet. Paris, 23 avril. A 20 heures, la librairie Quilombo, 23, rue Voltaire, Paris 11e (M° Rue-des-Boulets ou Nation) reçoit Bertrand Cochard pour son livre Vide à la demande. Critique des séries (L'Echappée). Infos. Toulouse (31), 23 avril. Une exposition de gravures de personnages anarchistes par Thomas Hallon Hallbert se tiendra les mardis et jeudis, de 15 heures à 18 h 30 ou sur rdv, du 23 avril au 15 juin, au Centre de recherche sur l'alternative sociale (CRAS), 39, rue Gamelin (M° Fontaine Lestang). Entrée gratuite. Infos. Lausanne (Suisse), 24 avril. Anatole Lucet présente son livre Communauté et révolution chez Gustav Landauer (Klincksieck), à 19 heures, au Centre international de recherches sur l'anarchisme (CIRA), Beaumont, 24. Comme d'habitude, la discussion sera suivie d'un apéro, amenez de quoi ! Infos. Paris, 24 avril. A l'occasion de la parution de son livre Quand l'art chasse le populaire. Socio-histoire du théâtre en France depuis 1945 (Agone), le laboratoire Sociologie des arts et de la culture invite Marjorie Glas à donner, à 16 heures, une conférence au site Pouchet, 59-61, rue Pouchet, Paris 17e. Infos et inscription. Paris, 24 avril. Dans le cadre de la campagne fédérale antinucléaire, le réseau Makhno (FA) vous invite, à 19 heures, à une projection-conférence avec Roland Desbordes du Centre de recherches et d'informations indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) autour du film Invisibles retombées (52 min), de Cris Ubermann. Librairie Publico, 145, rue Amelot, Paris 11e (M° République ou Oberkampf). Infos. Rennes (35), 24 avril. Causerie avec Jean-Pierre Tertrais, autour de son dernier livre La Décroissance libertaire, une étape cruciale (Editions du Monde libertaire), à 20 h 30, au local La Commune, 17, rue de Châteaudun. Organisé par le groupe La Sociale (Fédération anarchiste). Infos. Limoges (87), 25 avril. A 20 h 30, conférence gesticulée de Sofi sur le droit au logement, « Y'a pas de nous sans toit », à l'Espace associatif Gilbert-Roth (EAGR), 64, avenue de la Révolution. Entrée libre. Infos. Montpellier (34), 25 avril. Rencontre avec Nelo Magalhães, auteur d'Accumuler du béton, tracer des routes (La Fabrique), à 19 heures, à la librairie La Cavale, 24, rue de la Cavalerie. Facebook. Montreuil (93), 25 avril. Aurore Evain présente Mary Sidney alias Shakespeare. L'œuvre de Shakespeare a-t-elle été écrite par une femme ? (éditions Talents hauts), à 19 h 30, à la librairie Libertalia, 12, rue Marcelin-Berthelot (M° Croix-de-Chavaux). Une rencontre proposée et animée par le collectif féministe Les Missives. Site Internet. Paris, 25 avril. L'association 24-août-1944 vous invite à la projection-débat autour de Guernica (2016, 110 min), une fiction-réalité de Koldo Serra, à partir de 19 heures, à Paris'Anim, Centre Place-des-Fêtes, 2-4, rue des Lilas, Paris 19e. Entrée gratuite. Infos. Paris, 25 avril. Discussion autour des JO de Paris 2024, à 19 heures, avec des membres du collectif Liseron qui a publié Défaites vos Jeux ! (369 éditions) et Jade Lindgaard, autrice de Paris 2024. Une ville face à la violence olympique (Divergences). A la librairie Utopia, 1, rue Frédéric-Sauton, Paris 5e. Infos. Saint-Nazaire (44), 25 avril. A partir de 19 heures, soirée en soutien à la Palestine avec la projection de Conversation avec des personnes remarquables (2021, 52 min), de Maryse Gargour, suivi d'un échange avec Sandrine Mansour sur la situation des femmes en Palestine. Les Ami.e.s de May - Fernand Pelloutier, 25, bd de la Renaissance. Site Internet. Villefranche-de-Rouergue (12), 25 avril. Renaud Garcia présentera Le Désert de la critique (L'Echappée), à partir de 19 h 30, à la librairie A la source, 11, rue Alibert.
FOIRES AUX LIVRES, EXPOSITIONS, Education autogestionnaire. Le groupe Commune de Paris de la Fédération anarchiste organise le 27 avril, de 10 à 20 heures, à l'AERI, 57, rue Etienne-Marcel, à Montreuil (M° Croix-de-Chavaux), un colloque « Education autogestionnaire, coopérative et libertaire. Divergences et convergences ». Il évoquera les pratiques en pédagogie Freinet et institutionnelle, des expériences signifiantes (LAP, lycée expérimental de Saint-Nazaire, l’école Vitruve, Bonaventure…). Programme. En direct sur Radio-Libertaire (89.4 MHz et Radio-Libertaire.org). Les Bérus à la BNF. Suite à des dons d'archives effectués par le chanteur Fanfan (François Guillemot) et le saxophoniste Masto (Thomas Heuer) en 2021, la vénérable institution organise jusqu'au 28 avril une exposition sur les Berruriers noirs et, plus largement, sur la naissance de la scène rock alternatif en France. Ce groupe punk des années 1980 marqua par son engagement pour nombre de causes sociales et contre le racisme, les violences policières, le Front national. Refusant l'industrie musicale, il s'autoproduit. Souvenons-nous de « La jeunesse emmerde le Front national ! » ; ils hurlaient alors « Plus jamais 20 % ». Aujourd'hui, le Rassemblement national vise les 30 % ; la jeunesse emmerde-t-elle encore le Rassemblement national ? Une autre époque ! Entrée libre. Du mardi au samedi, de 10 à 19 heures, et le dimanche, de 13 à 19 heures. Bibliothèque François-Mitterrand, galerie des donateurs, quai François-Mauriac, Paris 13e. Anarchistische boekenbeurs Gent. Le 20e Salon du livre de Gand (Belgique) aura lieu les 4 et 5 mai au Landhuis, Warmoezeniersweg 10, afin entre autres de « célébrer le papier entre nos mains, loin du cauchemar numérique qui se glisse dans nos cercles les plus intimes ». Mais c'est également « un rassemblement international d'anarchistes et d'anti-autoritaires, avec des discussions, des ateliers et des échanges informels. Nous voulons que le salon du livre contribue à renforcer le mouvement anarchiste. Nous le voyons comme un outil pour approfondir les idées, une occasion de lancer des propositions et de tisser des liens entre les individus et les groupes ». Plus d'infos (en néerlandais et en anglais). Au Taf ! en mai. A l'initiative de l'Union communiste libertaire (UCL, site Internet), une 2e rencontre nationale des syndicalistes autogestionnaires et libertaires aura lieu, les 25 et 26 mai, à la Maison des Italiens, 82, rue du Dauphiné, Lyon 3e. Au programme, des débats, une soirée festive, librairie, buffet, concert… Thèmes des tables rondes : « Syndicalisation des secteurs féminisés », « Quel syndicalisme pour les luttes trans ? », « Construction et unification du syndicalisme de lutte », « Pratiques syndicales pour la sociabilité ouvrière », « L'outil syndical pour un écologisme de classe ».
Makhno contre l'antisémitisme (3) A la mort de Makhno, à 46 ans, Le Libertaire consacra la presque totalité de son numéro du 3 août 1934 pour lui rendre hommage, revenant sur les épisodes de sa vie, ses combats et ses apports (l'expérience du mouvement makhnoviste et, avec Archinov et le groupe des anarchistes russes en exil, le projet d'organisation plateformisme [1]). Un texte reprenait la seconde lettre de Makhno (moins les derniers paragraphes entre crochets) et un article de Voline (2), « Aux calomniateurs », revenait sur les accusations de pogroms, apportant de nouveaux éléments. Il est à noter que l'auteur, lui-même d'origine juive et ayant participé à la Makhnovchtchina, a depuis le début soutenu Makhno malgré leurs différends personnels et leurs choix organisationnels opposés. (Suite.)
Makhno contre l'antisémitisme (2) Le procès de Sholem (Samuel) Schwartzbard (1) qui a abattu le 25 mai 1926 Symon Petlioura (2), l'accusant d'être antisémite et responsable de nombreux pogroms, s'ouvre le 16 octobre 1927 à Paris. L'Humanité du lendemain, « organe central du Parti communiste (SFIC) », en profite pour accuser sans preuve Nestor Makhno. Le 21 octobre, sous la plume de Pierre Odéon, Le Libertaire lui répond et apporte des précisions : L'Humanité du lundi 17 octobre publiait la photographie [ci-dessous], suivie de cette légende : « Un autre responsable des pogroms : “L'anarchiste” Makhno. On le voit ici à l'époque des massacres d'Ukraine au milieu de son état-major, à sa gauche l'aide de camp Ontchouss ». L'article qui accompagne cette photographie est signé de Louis Tony et n'apporte, bien entendu, aucune preuve « sur l'autre responsable des pogroms », Louis Tony se contentant tout simplement de déclarer que : « sans les réacteurs [réactionnaires] de France et d'Angleterre, les Denikine, les Makhno, les Petlioura n'auraient jamais pu accomplir leurs forfaits. Car, retenez bien le fait suivant : partout où venaient les armées rouges c'était le calme. Il suffisait que les petliouristes évacuent les villes pour que cessent les pogroms », c'est simplement en ajoutant le nom de Makhno à ceux de Denikine et Petlioura que le crétin qui a nom de Tony (?) tente de déshonorer notre ami. (Suite.)
Makhno contre l'antisémitisme (1) Nous entamons avec cet article le premier d'une série de trois qui présenteront les « fakes news » du gouvernement soviétique contre Nestor Makhno, l'accusant d'antisémitisme et d'avoir organisé des pogroms en Ukraine. L'invasion de l'Ukraine par les troupes russes en février 2022 a remis en mémoire les pogroms qui se sont déroulés dans cette région de 1917 à 1921. D'un côté, la redécouverte et le sacre du « héros national ukrainien » Symon Petlioura (1), coupable pour le moins d'avoir toléré des massacres contre les communautés juives ; de l'autre, la propagande poutinienne dénonçant l'« antisémitisme atavique » des Ukrainiens. Après la révolution d'octobre, le nouveau gouvernement bolchevik doit faire face à de nombreux ennemis, tant internes qu'externes. En Ukraine, les forces en présence sont : l'armée allemande qui tente de gagner des territoires (jusqu'à son retrait en novembre 1918, suite au traité de Brest-Litovsk) ; l'armée blanche (monarchistes et républicains russes) dirigée par Denikine, puis par Wrangel, épaulée un temps par des troupes britanniques et françaises ; l'Armée rouge qui a conquis l'est de l'Ukraine ; les forces nationalistes ukrainiennes de Petlioura ; une « armée verte » composée de paysans en révolte contre les bolcheviks et les blancs ; sans oublier, dans le sud de l'Ukraine, le mouvement makhnoviste d'inspiration anarchiste. Ajoutons que les uns et les autres nouent des alliances (ponctuelles) selon leur intérêt du moment et que l'enrôlement forcé, l'attrait des pillages et des exactions peuvent conduire les combattants à changer de camp. On estime à quelque 60 000 morts (2) les victimes juives des pogroms réalisés essentiellement par les armées nationalistes en lutte contre le « judéo-bolchevisme », même si le phénomène a frappé toutes les « armées » à des degrés divers et a conduit leur hiérarchie à réagir de façons bien différentes. (Suite.)
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