Les abeilles ont une nouvelle méthode pour faire fuir les frelons

Les abeilles ont une nouvelle méthode pour faire fuir les frelons ©Getty - Frédéric Collin
Les abeilles ont une nouvelle méthode pour faire fuir les frelons ©Getty - Frédéric Collin
Les abeilles ont une nouvelle méthode pour faire fuir les frelons ©Getty - Frédéric Collin
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Le frelon géant asiatique est redoutable. Avec ses grosses mandibules, il arrache la tête des abeilles et mange leurs muscles. Une poignée de frelons peut ainsi anéantir 30 000 abeilles en 90 minutes !

Pour lutter contre ces prédateurs, les abeilles ont trouvé plusieurs parades. Certaines se regroupent, menacent les frelons avec leurs abdomens, et peuvent en tuer en se rassemblant autour pour les faire suffoquer.

L’an dernier, des chercheurs du Massachusetts ont découvert que les abeilles du Vietnam butinent des excréments pour tapisser l’entrée de leur ruche. Ce rempart fécal serait assez efficace.

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Ces mêmes chercheurs viennent donc de découvrir une nouvelle technique de défense : ils  ont remarqué que les niveaux de bruit dans les ruches augmentent quand des frelons géants s’approchent. Ils ont installé des micros dans les colonies et y ont recueilli une gamme complexe de sons, dont ceux produits par les ouvrières en cas d’attaque. Ils ont découvert que les colonies attaquées par des frelons sont beaucoup plus bruyantes que les autres colonies.

Comment reconnaitre un psychopathe ?

À la posture de sa tête pendant un interrogatoire, c’est la conviction de chercheurs américains de l'université du Nouveau-Mexique. Ils ont passé au crible des centaines d’enregistrements d'entretiens menés en prison et un algorithme a pu mettre en évidence une "forte corrélation" entre les traits psychopathes et certaines attitudes, comme garder la tête droite pendant des entretiens ou de regarder fixement la caméra. Les chercheurs ont ainsi mis au point une intelligence artificielle qui permettrait un diagnostic fiable.

Mais attention, tous les psychopathes ne sont pas des assassins en puissance. Chez les psychopathes, on trouve le manque d'empathie, l'égocentrisme, le mensonge pathologique, les violations des normes sociales, ou encore l’intolérance à la frustration.

Dresser des vaches pour qu'elles aillent uriner dans des toilettes

Des chercheurs allemands et néozélandais ont dressé 16 veaux pour qu'ils urinent au "petit coin" ! L’idée est de récupérer une partie des urines de ces bovins pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

En effet, l'agriculture serait à l'origine de la moitié des émissions de gaz à effet de serre en Nouvelle-Zélande, principalement à cause du méthane. Le rêve d’un des chercheurs est de recueillir 10 à 20% des urines, qui contiennent de l’azote, mais aussi des nitrates qui infiltrent les rivières et les ruisseaux. 

Pour dresser les veaux, les scientifiques les attirent dans un enclos à latrines avec de la nourriture. Maintenant, il faut trouver comment dresser de grands troupeaux qui passent plus de temps en plein air que dans des étables.

Illustration vidéo à voir sur YouTube.

On roulera peut-être bientôt simplement avec de l’eau et de l’air

A Zurich, des scientifiques ont créé des hydrocarbures à partir… de l’air ambiant !

Pour commencer, une unité extraie le CO2 et la vapeur d’eau de l’air ambiant. La machine aspire 2 000 m3 d’air par heure et en retire chaque jour 8 kilos de CO2 et  20 à 40 litres d’eau.

Puis, l’eau (H2O) est "craquée", c’est-à-dire décomposée en H2 et en O2, avec de l'énergie fournie par deux réacteurs solaires. Avec le H2 et le CO2, on produit un gaz de synthèse qui est converti en hydrocarbures ou en méthanol.

Le hic ? Le système ne produit que 32 millilitres de méthanol en une journée avec sept heures d’ensoleillement. Mais l’efficacité du procédé est maintenant démontrée.

Le principal meneur de l’étude estime qu’il faudrait recouvrir 45 000 km² de ces centrales à hydrocarbures pour répondre à la demande mondiale : un territoire grand comme la Suisse, ou  0,5 % de la superficie du Sahara, où le soleil ne manque pas. C’est peut être une direction à suivre pour des déplacements neutres en carbone.

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