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Début du contenu

Maxime Cayer regarde la caméra.
Maxime CayerPHOTO : Facebook/Maxime Cayer
Publié le 11 septembre 2020

Pour son retour en studio pour la première fois depuis le 13 mars, Jean-Paul Daoust s'est habillé « comme un immense bouquet de fleurs ». Il nous présente la poésie de Maxime Cayer et des extraits de son livre Les amours industrielles. « C'est un recueil très puissant, saisissant. C'est un recueil que j'aurais pu [vous] lire en entier », affirme Jean-Paul Daoust, qui est persuadé que ce premier recueil de Maxime Cayer sera en nomination au prix Émile-Nelligan.

Résumé de l’éditeur :
Les amours industrielles présentent sous forme de petits textes de prose poétique une première prise parole revendiquée dans toute sa véhémence. Les mots y viennent s’entrechoquer activement, les images, justes et crues, se succèdent à un rythme effréné, bouleversant tout sur leur passage : « nous en souffrons plus que notre lot des fragiles technologies de nos regards inquiets et des cicatrices de nos venins… » Les sentiments sont des déchirures à raccommoder. À quoi sert la poésie dans cet univers, sinon à ausculter les amours qui se délitent en annonçant déjà les éclosions prochaines de terribles recommencements.

Extrait :
mes yeux mon cœur sont corrompus ravagés rougis par l’appel du sang mon monde s’effondrer perpétuellement c’est tout ce qu’ils demandent nuit et jour le châtiment est tel qu’il me prive de toute volonté de toute originalité la réalité sera brutale ou ne sera pas

[…]

Référence
Les amours industrielles (Nouvelle fenêtre), Maxime Cayer, Écrits des Forges, 2020

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