Constantijn Van Oranje-Nassau : le prince des Pays-Bas… et des start-ups ! Constantijn Van Oranje-Nassau : le prince des Pays-Bas… et des start-ups ! Constantijn Van Oranje-Nassau : le prince des Pays-Bas… et des start-ups !
Biographie

Constantijn Van Oranje-Nassau : le prince des Pays-Bas… et des start-ups !

Publié le 10 août 2022,
par VisionsMag.
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Si les Pays-Bas deviennent une start-up nation, le prince du royaume en serait aussi le chevalier blanc. À l’instar d’Elon Musk aux Etats-Unis ou Clara Chapaz en France, Constantijn Van Oranje-Nassau, le petit frère de l’actuel souverain Wilelm-Alexander incarne à lui seul le visage de la tech Made in Nederland.

Actuellement quatrième dans l’ordre de succession au trône des Pays-Bas, le prince Constantijn Van Oranje-Nassau ne semble que peu s’intéresser à la politique. Rarement présent aux cérémonies officielles, le dernier-né de la reine Beatrix jouit cependant d’une vie professionnelle bien remplie.

L’apprentissage du globe-trotter

Diplômé en droit à l’université de Leyde aux Pays-Bas, le prince de 52 ans est également un businessman. Il obtient son MBA en 2000 à l’INSEAD de Fontainebleau avant d’entrer à la Société Financière Internationale, l’agence de la Banque mondiale consacrée au secteur privé et située à Washington. En 2001, le prince Constantijn continue son tour du monde occidental en rejoignant Londres et le très prestigieux cabinet de conseil Booz Allen Hamilton jusqu’en 2003. 

Puis, il intègre la RAND Corporation, un think tank financé par le gouvernement américain spécialisé dans l’analyse stratégique et financière, et file pour Bruxelles. Il y fondera la nouvelle branche locale du RAND, qu’il dirigera jusqu’en 2010. Dans le même temps, fort de ses nombreuses expériences avec les gouvernements européens acquises au sein du RAND ou de la Banque Mondiale, il travaille comme conseiller du Ministre des Affaires étrangères néerlandais. 

Constantijn Van Oranje-Nassau ne correspond guère au cliché de l’aristocrate moderne qui reste dans son palais, ne travaille guère et se contente d’apparaître occasionnellement dans les médias ou pour les cérémonies officielles. « Le prince néerlandais n’est pas une figure d’apparat un peu vide, relique d’un système politique à l’ancienne ». Au contraire, le prince Constantijn s’implique dans l’avenir de son pays, non pas politiquement, mais économiquement.

Un boost incroyable pour la start-up nation

En 2016, il devient envoyé spécial de la Startups Delta. En clair, si la France a sa French Tech, les Pays-Bas eux ont leur Startup Delta. L’organisme privé-public rassemble sous sa bannière les meilleures start-ups spécialistes de la Tech, et sert d’incubateur à leur développement tout en faisant la promotion des Pays-Bas en tant que territoire idoine à la création ou à la croissance d’entreprises innovantes. Et pour le moment, force est de constater que c’est une réussite. Depuis plusieurs années, les Pays-Bas sont largement considérés comme l’un des meilleurs écosystèmes de start-ups d’Europe, devancé uniquement par le Royaume-Uni, l’Allemagne et parfois la France. À l’échelle mondiale, différents organismes classent généralement le pays du prince Constantijn autour de la 15e place. Et ce n’est pas un hasard si des mastodontes de l’économie internationale comme Huawei, Tesla, Netflix ou Uber ont choisi les Pays-Bas pour installer la maison-mère de leurs divisions européennes.

Et pour représenter cette véritable start-up nation que sont les Pays-Bas, la Netherland Tech a trouvé depuis plusieurs années sa figure emblématique : le prince Constantijn. Chaque année, il apparaît comme maître de cérémonie ou intervenant dans les plus grands évènements de la tech internationale. Le Sommet Startups Without Borders, le CES de Las Vegas, le Business Booster de l’Institut européen des Technologies… Le prince est sur tous les fronts, notamment pour faire rayonner les villes d’Amsterdam, Rotterdam ou Delft, les principaux membres d’un réseau d’incubateurs et d’innovations technologiques qui n’a rien à envier aux autres pays d’Europe. Il lui arrive même de participer à la fondation des ses propres colloques, comme par son Startup Fest Europe ou encore le Fintech Vortex.

Et si aujourd’hui, les Pays-Bas sont devenus une place forte européenne dans les secteurs des nanotechnologies, de la bio-tech, de la mobilité intelligente ou de la robotique, nul doute que son enthousiasme n’y est pas pour rien.


Photos : deondernemer.nl – mashable.com – computable.nl

Constantijn Van Oranje-Nassau : le prince des Pays-Bas… et des start-ups !
Constantijn Van Oranje-Nassau, le petit frère de l’actuel souverain Wilelm-Alexander incarne à lui seul le visage de la tech Made in Nederland.