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L’armée française va accueillir des jeunes délinquants en stage de réinsertion

Eric Dupond-Moretti a annoncé cette semaine un partenariat entre les ministères de la Justice et des Armées visant à permettre à des délinquants mineurs d'effectuer des stages de cinq semaines chez les militaires pour lutter contre la récidive.
Photo d'illustration © ROMAIN LAFABREGUE / AFP

Le jeudi 2 février, le garde des Sceaux Eric Dupont-Moretti et le ministre des Armées Sébastien Lecornu ont annoncé un partenariat entre le ministère de la Justice et celui des Armées pour permettre à de jeunes mineurs délinquants d’effectuer un stage de cinq semaines chez les militaires, relate BFMTV le vendredi 3 février.

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« Ce sont des jeunes qui sont enfermés dans des centres éducatifs et qui vont, sur la base du volontariat, aller faire un stage chez les militaires. On a déjà vu les résultats », indique le ministre de la Justice. Cette initiative a pour but « d’éviter la récidive », comme l’a expliqué Eric Dupont-Moretti qui était l’invité du journal de midi de France 3 Lorraine le jeudi 2 février.

« Favoriser l’insertion sociale et professionnelle des mineurs et jeunes majeurs »

« Ces jeunes, ils ont besoin de cadrage, de discipline, et de partager toutes les valeurs qui font l’armée comme le dépassement de soi et la solidarité », ajoute le ministreDepuis l’été 2021, des expérimentations sont menées notamment à Coëtquidan (Morbihan), avec pour objectif de « favoriser l’insertion sociale et professionnelle des mineurs et jeunes majeurs » pris en charge par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).

Les jeunes insérés dans ce dispositif seront encadrés par « des militaires retraités » qui travailleront aux côtés des professionnels de la PJJ, indique Eric Dupont-Moretti. Les deux ministres ont également signé jeudi 2 février une convention pour faciliter l’accès des jeunes délinquants au service militaire volontaire (SMV). Une convention pour développer la possibilité de réaliser des travaux d’intérêt général (TIG) au sein de l’armée a aussi été signée. Selon le garde des Sceaux, environ « 1 000 jeunes » participeront à ces trois dispositifs.

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