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Dans la Manche, sept églises forcées de fermer leurs portes après des vols et des dégradations

Début août, de l’argent a été dérobé et les troncs de deux églises ont été dégradés. Par conséquent, les sept églises de la commune ont fermé leurs portes.
Une église. Photo d'illustration © Adil Benayache/SIPA

Une triste découverte a été faite dans deux églises de la commune de Picauville (Manche), les 3 et 4 août derniers. Les troncs installés à l’intérieur de ces édifices religieux ont été dégradés. Il en est de même pour le mur en pierre contre lequel l’un d’eux était fixé, relaye Actu.fr, mercredi 10 août. D’autre part, l’argent qui se trouvait dans ces boîtes – dont l’objectif est de recueillir les dons des croyants en espèce – a été dérobé. En conséquence, la municipalité a pris la décision de fermer temporairement les sept églises de la commune. Désormais, ces lieux de culte ouvrent uniquement leurs portes lors des cérémonies.

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Une plainte auprès de la gendarmerie

« Nous n’avons volontairement pas annoncé de date de réouverture, pour ne pas tenter ceux qui ont commis les dégradations », a confié auprès du même média Claudine Marie, 2e adjointe à la mairie de Picauville. Dans le même temps, des expertises sont en cours, afin de déterminer le coût des réparations qui seront nécessaires. « Nous avons fait appel à une entreprise spécialisée, pour réparer notamment les troncs qui ont été conçus au même moment que les églises du XIIIe siècle. J’ai 75 ans et j’ai toujours vu ces troncs ! », a poursuivi l’élue, amère. À l’heure où l’article de nos confrères a été publié, une plainte devait être déposée auprès de la gendarmerie.

Ces faits ne sont malheureusement pas isolés. En juillet dernier, la petite église de Baigts-de-Béarn, un village des Pyrénées-Atlantiques qui abrite 900 habitants, avait été visitée par des voleurs. Le préjudice était estimé à hauteur de 300 euros, et dans le butin des cambrioleurs figurait notamment un ostensoir – objet liturgique en forme de soleil dans lequel est présentée une hostie – offert par l’impératrice Eugénie, l’épouse de Napoléon III. Quelques mois plus tôt, en janvier, deux églises avaient été cambriolées et profanées en Seine-Saint-Denis.

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