Une nouvelle polémique vise les voitures Tesla. Mais ici, le constructeur américain n’a pas l’intention de se laisser faire. Tech Crunch explique que Tesla a qualifié de "complètement fausses" les accusations d’une pétition sur laquelle la National Highway Traffic and Safety Administration (NHTSA) a annoncé qu’elle allait se pencher. Cette agence chargée de la sécurité routière a fait savoir que 127 consommateurs avaient porté plainte car leur Tesla avait accéléré soudainement et de façon impromptue, sans que l’Autopilot n’en soit à l’origine. Cette pétition se base sur ces plaintes et a été déposée auprès de la NHTSA.

Ces accélérations auraient provoqué 110 accidents, dans lesquels 52 personnes auraient été blessées. Près de 500.000 Tesla de différents modèles, construites entre 2013 et 2019, pourraient être concernées par ce problème selon cette pétition, dont Brian Sparks, un investisseur indépendant, est à l’origine, explique CNBC. "J'ai brièvement consulté le site Web de la NHTSA pour voir si d'autres conducteurs de Tesla ont vécu la même chose. Je ne m'attendais pas à voir un si grand nombre de plaintes, la plupart avec des schémas de faits similaires. C'est à ce moment-là que j'ai décidé de creuser", se justifie-t-il auprès du média américain.

La suite sous cette publicité
Publicité
La suite sous cette publicité
Publicité

>> Lire aussi - Un couple dépense sans le vouloir une fortune pour des mises à jour sur sa Tesla

La validité de la pétition contestée

Des accusations auxquelles Tesla a décidé de répondre sur son site officiel. "Dans tous les cas que nous avons examinés, les données ont prouvé que le véhicule fonctionnait correctement", balaye le constructeur. "En d'autres termes, la voiture accélère si, et seulement si, le conducteur lui a dit de le faire, et elle ralentit ou s'arrête lorsque le conducteur applique le frein." Tesla assure collaborer étroitement avec la NHTSA, qui a le pouvoir d’imposer des rappels de véhicules ou de composants de ceux-ci, au sujet de ces plaintes. Tesla s’interroge également sur la validité de la pétition après avoir découvert que Brian Sparks était un "short-seller" (vendeur à découvert) de Tesla. La NHTSA et Brian Sparks n’avaient pas encore répondu à Tesla lundi soir.

>> Lire aussi - Tesla vaut désormais plus que Ford