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La salle de cinéma n'est plus la priorité des studios américains 

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Les décrets Paramount de 1948 avaient lancé les grands studios sur le secteur de la télévision, média alors naissant. Aujourd'hui, le petit écran a tellement bouleversé les règles de l'exploitation de salles que ces décrets ne sont plus nécessaires.

« Avengers : Endgame ». Les blockbusters n'ont jamais été aussi présents en tête du box-office.
« Avengers : Endgame ». Les blockbusters n'ont jamais été aussi présents en tête du box-office. (The Walt Disney Company)

Par Nicolas Madelaine, Nicolas Richaud

Publié le 20 nov. 2019 à 07:00Mis à jour le 20 nov. 2019 à 09:06
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Lorsqu'ils avaient été institués pour que les studios de cinéma, alors intégrés de la production aux salles obscures, soient obligés de se faire concurrence dans l'exploitation de leurs films en salles, les décrets Paramount de 1948 avaient incité les géants du septième art à investir sur le média naissant qu'était alors la télévision. « Sur le fond, c'est l'échange que leur a proposé l'antitrust américain à l'époque », explique ainsi Olivier Bomsel, de la chaire média des Mines ParisTech.

Aujourd'hui, c'est en grande partie le petit écran qui rend obsolètes ces décrets, estime le ministère de la Justice américain, qui vient de les abolir . Netflix et les autres services de vidéo à la demande , comme Disney+ et bientôt HBO Max, accélèrent en effet le bouleversement de l'économie du film. Quand il n'est pas éclipsé par les séries, surtout aux Etats-Unis, le cinéma est de plus en plus consommé chez soi et la salle est désormais monopolisée par les blockbusters.

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