Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Ces chercheurs qui quittent leurs labos pour monter leur start-up

La compétition internationale Hello Tomorrow, qui se déroule les 26 et 27 octobre, à Paris, est un tremplin pour l’entrepreneuriat scientifique.

Par 

Publié le 24 octobre 2017 à 16h00, modifié le 25 octobre 2017 à 06h46

Temps de Lecture 14 min.

Article réservé aux abonnés

Vue d’artiste du projet de transport autonome de Next Future Mobility.

La tendance est mondiale : en génétique, physique, mathématique ou encore ­chimie, une génération de jeunes scientifiques préfère l’aventure des start-up à la vie de laboratoire ou des centres de ­recherche. Ceci après des années d’études. Une ­effervescence dont on peut prendre le pouls lors du Hello Tomorrow Challenge. Cette compétition mondiale a été créée en 2014 par le biologiste entrepreneur français Xavier Duportet – la start-up qu’il a cofondée, Eligo Bioscience, vient de lever 20 millions de dollars. Pour sa quatrième édition, qui se déroule les 26 et 27 octobre à Paris, 3 000 projets innovants provenant de 102 pays ont été reçus.

« L’entrepreneuriat scientifique n’est pas une nouveauté, analyse Xavier Duportet. Dans les ­années 1970, des entreprises pionnières telles Intel ou Genentech sont directement sorties des labo­ratoires. Mais nous sommes entrés dans une nouvelle phase. De la miniaturisation des processeurs à la baisse exponentielle des coûts de prototypage, une multitude de technologies sont devenues ­matures et permettent à des petites entreprises de proposer de nouveaux produits inconcevables il y a encore cinq ou dix ans. »

Caisse de résonance pour aider les porteurs de projets à rencontrer des investisseurs internationaux, le Hello Tomorrow a permis aux vingt et un lauréats des éditions précédentes de lever, ­depuis leur prix, plus de 250 millions de dollars.

Après la vague des start-up numériques, ce secteur, qui a pris le nom de « deep-tech », va-t-il ­devenir un nouvel eldorado ? « Ces projets sont ­basés sur des technologies de rupture et sont très ­risqués, relativise Xavier Duportet. Ils nécessitent beaucoup plus d’argent que dans le numérique pour arriver à un Minimal Viable Product [une preuve de concept], et la création de valeur lorsqu’elle existe doit se mesurer à moyen ou à long terme. »

Energie, santé, intelligence artificielle, mobilité, etc., Le Monde a sélectionné neuf inno­vations au stade du prototype ou en voie de commercialisation. Neuf aventures qui racontent ce qui s’imagine pour notre vie demain et les questions que cela soulève.

Purifier l’air comme dans une station spatiale

Skytree, Pays-Bas A l’œil nu, son apparence semble quelconque. Mais de près, la surface de ce plastique ressemble à un paysage grêlé : des ­« nano-trous » à perte de vue qui sont autant de filtres pour piéger les molécules de dioxyde de carbone (CO2). L’air qui passe à travers ce matériau se retrouve, de fait, purifié.

Il vous reste 87.27% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.