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Villes intelligentes

Les villes moyennes aussi, ont droit à la smart city

Publié le 11/01/2018 • Par Martine Courgnaud - Del Ry • dans : Documents utiles, France, Veille documentaire technique

ITS_2 (c)  US Department of Transportation
US Department of Transportation
Les villes moyennes sont adaptées aux projets de smart city. Moins axés sur les mirages technologiques, ils font la part belle aux outils de relation avec les citoyens. Villes de France publie un guide pour faciliter les démarches.

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Quand on évoque la smart city, on se réfère généralement à des villes de taille métropolitaine. Pourtant, les villes moyennes ont de nombreux atouts pour devenir des smart cities. D’une taille propice à attirer les opérateurs, elles ont à leur tête des élus dynamiques, prompts à se former aux nouvelles technologies et à conduire diverses expérimentations. Les circuits de décision y sont plus courts et la proximité avec les services, plus grande. Confrontées à la désindustrialisation et à la crise économique, ces communes peuvent trouver dans l’innovation et les technologies une opportunité de développement.

Comment bâtir une stratégie « ville intelligente »

Un guide publié par Villes de France fait le point sur les outils et les éclairages indispensables pour les aider à mener une stratégie « ville intelligente ». « Si elles utilisent moins d’outils technologiques, les villes moyennes se tournent davantage vers le collaboratif et la participation des citoyens, précise Céline Juteau, conseillère numérique de Villes de France. En outre, leur taille leur permet d’expérimenter les projets directement à l’échelle de la ville. »

Un projet de smart city donne à la commune une image de modernité, mais attention à ne pas viser exclusivement le marketing territorial… La gestion urbaine gagne, elle, en efficacité, ce qui peut engendrer des économies, et le service public est amélioré.

La démarche doit reposer sur deux piliers : la donnée et le citoyen. Deux sources d’information nécessaires pour identifier les besoins afin d’adapter les politiques locales et pouvoir anticiper.

Davantage qu’une grande ville, qui installe un réseau de capteurs pour proposer des services, les territoires de taille modérée sont à l’écoute des habitants et des entreprises. Ce sont eux qui les aideront à déterminer quelles données ouvrir ou capter pour leur apporter des services cohérents, pour une meilleure qualité de vie et un développement économique renforcé à travers la création d’emplois.

La donnée, moteur de la ville intelligente

Pré-requis du territoire intelligent, l’ouverture des données est prévue par la loi pour une République numérique du 7 octobre 2016 qui l’impose aux collectivités de plus de 3 500 habitants et 50 agents.

Associé aux nouveaux logiciels, le travail sur les données a des impacts importants en interne : au sein de la collectivité, les métiers se renouvellent et la formation continue devient indispensable pour que les agents comprennent comment fonctionne la ville intelligente et acquièrent des connaissances plus techniques. « En effet, il convient de travailler avec l’ensemble des agents pour les acculturer aux possibilités offertes par la smart city. Et tous ceux qui manipulent des données personnelles des citoyens doivent être conscients de la nécessité de les protéger », poursuit Céline Juteau.

Faire confiance à la créativité des acteurs du territoire

Pour compenser le manque de budget, les villes moyennes doivent s’appuyer davantage sur l’innovation et l’initiative citoyenne, ainsi que sur le potentiel créatif de leur territoire, en se spécialisant avec le numérique. Comme Angoulême, qui se développe autour de l’imagerie avec des écoles de BD.

La troisième édition de l’observatoire Smart city du cabinet Tactis de juin 2017, relayée par l’étude de Villes de France, montre que les stratégies globales sont encore rares dans les villes moyennes. Béthune est l’une des rares à en avoir déployé une.

Mais si les ressources et les équipes y sont plus limitées, elles développent souvent des approches plus originales que les grandes collectivités. Très en pointe, Arras mise sur une montée en puissance progressive et sur la mobilisation des agents. Tous les services doivent prévoir un budget dédié à la smart city, avant d’agréger les différentes actions et de construire un programme adapté aux connaissances du personnel.

Pour la conseillère numérique de Villes de France, la smart city aide également à la transition des cœurs de ville. Ainsi, Boulogne-sur-Mer et Nevers ont créé des tiers-lieux, tandis que Sceaux a développé une initiative de conciergerie numérique. Les habitants qui travaillent hors de la ville peuvent commander les produits des commerçants du centre-ville sur une plateforme et les récupérer le soir, plutôt que d’effectuer leurs achats dans des grandes surfaces de périphérie.

Mais il ne faut pas sous-estimer la durée des projets de ville intelligente : ambitieux, ils se développent à long terme.

Les financements, nerfs de la guerre

Quant aux financements, il faut les chercher car il y en a plus que ce que l’on croit… À l’échelon européen notamment : Connecting Europe Facilities (transports), programme LIFE (environnement), Horizon 2020 (programme smart cities and communities), fonds européen pour les investissements stratégiques et FEDER.

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