3 façons de faire du Mondial un grand moment de team building
Faut-il donner un carton rouge aux collaborateurs qui suivent la Coupe du monde pendant les heures de bureau ? Non, car ce peut être l'occasion de fédérer les équipes.
Par Julie Le Bolzer
Le championnat du monde de football est l'évènement sportif le plus suivi au monde. Son édition 2018, qui se déroule du 14 juin au 15 juillet, pourrait ainsi mobiliser l'attention de 40 millions de téléspectateurs français ! Or, au début de la compétition, de nombreux matchs auront lieu l'après-midi, en plein pendant les heures de bureau… « Plutôt que de subir l'absentéisme de certains collaborateurs, il serait plus pertinent de les autoriser à suivre certains matchs, au moins ceux de l'équipe de France », estime Rony Msika, cofondateur de Corporico, start-up spécialisée dans l'organisation de concours de pronostics dans les entreprises. Selon lui, un événement tel que la Coupe du monde est l'occasion idéale pour fédérer les équipes. Mais à trois conditions.
#1 Anticiper et budgéter
Il est préférable de prévoir en amont le dispositif autour de l'événement. Cela va de la mise à disposition d'écrans pour suivre les matchs à l'organisation de soirées ou d'afterworks. « Les entreprises qui ignorent ce rendez-vous planétaire sont de moins en moins nombreuses, observe Rony Msika. Certaines prévoient même un budget, bien conscientes que les animations favorisent la marque employeur et le bien-être au travail ». Ce sont généralement les DRH ou les responsables de la communication interne qui gèrent le dossier du Mondial chez les clients de Corporico.
#2 Être à l'écoute des fans de foot… et des autres
Tout le monde n'est pas amateur du ballon rond. Si des aménagements sont prévus dans l'entreprise au moment de la Coupe du monde de foot, en aucun cas cela ne doit venir contrarier les indifférents et les allergiques au foot. Mais sous l'effet d'une médiatisation colossale, une majorité de collaborateurs pourrait se piquer au jeu. « Si l'entreprise fait le choix de mettre en place un système de pronostics, il ne faut exclure personne. Il s'agit de fédérer les plus calés comme les simples amateurs », prévient Rony Msika qui coupe court aux clichés. « Au vu de notre expérience au moment de l'Euro, les femmes sont de meilleures pronostiqueuses que les hommes », assure-t-il.
#3 Valoriser les meilleurs pronostiqueurs
Il arrive que des entreprises fassent le choix de récompenser les participants, par exemple avec le titre de « meilleur pronostiqueur de la semaine » ou de « meilleur pronostiqueur du Mondial ». « C'est l'occasion de mettre à l'honneur des collaborateurs de l'ombre, qui ne participent pas aux compétitions internes du « meilleur commercial », par exemple », souligne David Bellaïche, lui aussi cofondateur de Corporico. Dans les entreprises qui oeuvrent dans le secteur du sport, on a vu des employeurs récompenser le meilleur pronostiqueur avec un voyage. Pour les autres, les goodies et les bons d'achat sont les cadeaux les plus fréquents. Toujours lors de l'Euro, une organisation avait proposé au vainqueur de choisir l'association qui a fait l'objet d'un don important.
Julie Le Bolzer