De plus en plus de gens écoutent de la musique via des écouteurs ou des casques audios. Et cette évolution dans la manière d’écouter de la musique n’est pas sans danger, c’est la mise en garde de l’Organisation Mondiale de la Santé.
C’est dû à la généralisation du smartphone et aux multiples possibilités d’accès à la musique qu’il offre : écoute de la radio en ligne, podcasts, streaming. Leur mémoire est de plus en plus grande, ce qui permet de stocker davantage de musique. Les écouteurs et les casques évoluent aussi. La connexion Bluetooth rend leur usage plus facile, même si ça a un prix. Les occasions d’écouter de la musique se multiplient et pas seulement lors du jogging ou dans les salles de sport mais aussi dans les transports en commun qui sont de plus en plus fréquentés.
Mais ce n’est pas sans danger
C’est la mise en garde de l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé diffusée cette semaine. La moitié des jeunes de 12 à 35 ans est exposée, soit 1,1 milliard de personnes sont menacées de pertes auditives en raison « d’une exposition prolongée et excessive à des sons forts ». Actuellement, 5% de la population mondiale, soit 466 millions de personnes dont 34 millions d’enfants, souffrent de pertes auditives, même si on ne peut pas formellement attribuer cette situation à des appareils audio. Chacun doit être conscient du risque.
Ça dépend aussi des fabricants
L’OMS déplore le manque d’information des utilisateurs. Selon l’OMS, « C’est comme si vous conduisiez sur une autoroute, mais sans compteur dans votre voiture ni limite de vitesse. Ce que nous proposons, c’est que vos smartphones soient équipés d’un compteur de vitesse, d’un système de mesure qui vous informe sur la quantité du son que vous recevez et qui vous indique si vous dépassez la limite ». Et pour les plus jeunes, l’Organisation propose d’introduire un contrôle parental du volume, même si on sait que c’est souvent contourné. C’est tout le problème de convaincre les jeunes des risques qu’ils courent mais dont les effets désastreux ne se manifesteront que plus tard.
