Comme d’autres éditeurs avant lui, Square Enix envisage de mettre en place un système d’abonnement pour rendre tous ses jeux accessibles. Seul problème : certains codes source sont introuvables.

Après Electronic Arts avec Origin Access Premier et Ubisoft avec Uplay+, c’est au tour de Square Enix d’envisager la création d’un système d’abonnement pour ses jeux. Interviewé par Game Informer le 12 juin, le président de l’éditeur japonais Yosuke Matsuda a expliqué que l’idée de proposer un catalogue dématérialisé complet était très sérieusement envisagée : « C’est une demande que nous recevons souvent. Nous sommes en train de travailler dessus et nous réfléchissons à nos options. »

Yosuke Matsuda, président de Square Enix. // Source : Youtube/Tomb Raider

Yosuke Matsuda, président de Square Enix.

Source : Youtube/Tomb Raider

Pour l’instant, Square Enix ne sait pas exactement la forme que pourrait prendre sa future plateforme. Les pistes les plus sérieuses seraient un service de streaming, décidément très à la mode en ce moment, ou un système de téléchargement exclusif. Matsuda reste très vague à ce sujet, ce qui laisse penser que le projet n’en est qu’à ses débuts et qu’il ne devrait pas être finalisé avant un moment.

À défaut de pouvoir en dire beaucoup sur le design de la future plateforme, le président de Square Enix a insisté sur le fait que tous les jeux de l’éditeur seront disponibles, même les plus anciens. Il a même précisé « qu’un projet dédié au portage des titres d’anciennes plateformes, comme ceux de la NES, a été lancé. »

Où est le code source ?

Le catalogue proposé par Square Enix devrait donc être le plus complet possible… sauf que certains jeux sont introuvables. « Je suis embarrassé de l’admettre, mais dans certains cas nous ne savons plus où est le code. Parfois, notre communauté nous demande pourquoi nous ne ressortons pas un titre. La vérité c’est qu’on ne sait pas où il est. »

Shadow of the Tomb Raider // Source : Square Enix

Shadow of the Tomb Raider

Source : Square Enix

On ne s’attend pas à ce qu’une société du niveau de Square Enix puisse simplement « perdre des jeux », mais il faut se rappeler de sa longue histoire. Avant de fusionner avec Squaresoft en 2003 pour devenir la société que l’on connaît aujourd’hui, Enix était déjà actif depuis 1975. À l’époque, le jeu vidéo n’avait pas le même statut qu’aujourd’hui et la préservation des titres n’était pas considérée comme très importante.

« À l’époque, tu faisais ton jeu, tu le publiais et tu avais fini », explique Matsuda. « Tu ne savais pas que tu le vendrais encore bien plus tard. » Reste à voir si Square Enix sera capable de remettre la main sur tous ses jeux ou si certains auront définitivement disparu faute de code source disponible.

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