Coups de cœur à Galeristes 2019
Pour sa quatrième édition, la foire parisienne Galeristes complète les stands de ses quarante exposants par une Anthologie de l’art français en seize solo shows. Un parti pris pédagogique qui vient compléter la convivialité inhérente à cette foire. À voir jusqu’au 20 octobre.
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Parti pris pédagogique
Sans titre (1983) de Pierre Célice, présenté par la galerie Françoise Livinec à la foire Galeristes, Carreau du temple, Paris, 2019 (©Guy Boyer).
Stéphane Corréard, le fondateur et directeur artistique de Galeristes, a eu la bonne idée de compléter les propositions des galeries invitées par de mini-rétrospectives de figures de l’art français, de Pierrette Bloch (galerie Véronique Smagghe) à Véra Molnar (galerie Oniris). Chaque présentation personnelle est complétée par des documents biographiques et des catalogues de l’artiste.
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Une scénographie signée Dominique Perrault
Œuvres d’Henri Foucault, présentées sur le stand de la galerie Thierry Bigaignon à la foire Galeristes, Carreau du temple, Paris, 2019 (©Guy Boyer).
L’architecte de la Bibliothèque nationale de France a signé la scénographie de Galeristes, une spirale d’étagères métalliques où les galeristes peuvent accrocher les œuvres de leurs poulains et disposent de réserves consultables par le public. Sur le stand de la galerie Bigaignon, il s’agit d’une véritable exposition des œuvres d’Henri Foucault, entre sculpture et photographie.
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Coups de cœur
Deux hippopotames dans l’eau (1966) de Gilles Aillaud, présenté sur le stand de la galerie Loevenbruck à la foire Galeristes, Carreau du temple, Paris, 2019 (©Guy Boyer).
Est-ce à cause de la proximité avec les œuvres et de la présence des galeristes mais ici les coups de cœur sont nombreux ? Des toiles de Gilles Aillaud (galerie Loevenbruck) aux dessins de Dwight Mackintosh (galerie Christian Berst), des monochromes rouges de Bernard Aubertin (galerie Jean Brolly) aux multiples de Philippe Favier (galerie Bernard Chauveau).
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Duo thématique
Œuvres de Thibault Brunet et de Lisa Sartorio, présentées sur le stand de la galerie Binome à la foire Galeristes, Carreau du temple, Paris, 2019 (©Guy Boyer).
Certaines galeries ont opté pour des thèmes réunissant deux ou plusieurs artistes. Ainsi de la galerie Binome qui fait dialoguer les photographies de Thibault Brunet et de Lisa Sartorio, deux artistes qui ne sont pas des photographes de guerre mais parlent d’elle. Impressionnants nocturnes de l’un et ruines urbaines de l’autre.
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Compléments d’expos
Œuvres de Nathalie du Pasquier, présentées sur le stand de la galerie Yvon Lambert à la foire Galeristes, Carreau du temple, Paris, 2019 (©Guy Boyer).
Comme pour toute foire, on retrouve sur les stands des exposants la production d’artistes qui bénéficient d’expositions muséales en parallèle. Ainsi de Jean-Pierre Bertrand, exposé actuellement au Centre Pompidou, et dont le Studiolo présente de sublimes dessins. Ainsi de Nathalie du Pasquier, accrochée au Palais de Tokyo, et dont la galerie Yvon Lambert met en scène les compositions géométriques colorées.
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Correspondances visuelles
Œuvres de Jean-Paul Riopelle et de Gilgian Gelzer, présentées sur le stand de la galerie Jean Fournier à la foire Galeristes, Carreau du temple, Paris, 2019 (©Guy Boyer).
Quelle bonne idée a eu la galerie Jean Fournier de sortir des dessins historiques de Jean-Paul Riopelle et de les confronter aux feuilles de Gilgian Gelzer (qu’elle présente dans ses locaux jusqu’au 9 novembre) ! Émilie Ovaere-Corthay met en parallèle les aplats et les hachures de l’artiste canadien avec les tourbillons colorés du dessinateur suisse. Des correspondances visuelles inhabituelles.
