Le 7 mars, après trois mois de lutte, la patience des sidérurgistes est à bout.

Face à l’inertie de l’administration de l’Etat, l’affrontement est devenu inévitable. Durant plus de 24 heures, la ville connaîtra une véritable guerre civile.

Les 7 et 8 mars, 4 300 grenades seront tirées par les CRS et les Gardes mobiles. En réplique, les ouvriers vont lancer des quintaux de boulons, de briques, de morceaux d’aggloméré...

En dépit de ces violents affrontements, qui feront de nombreuses victimes, on ne déplorera aucun mort.

Les pouvoirs publics ont décidé la casse de l’industrie. A Demain, l’arrêt de la production n’ a été retardé que d’une année : soit le 1er août 1980.