Des archéologues ont découvert un étrange pot en céramique vieux de 2 300 ans à Athènes. À l’intérieur, ils ont découvert les os d’un poulet démembré et, sur l’une de ses faces, les noms gravés de 55 personnes. D’après l’étude, il pourrait s’agir d’une malédiction antique qui visait à les paralyser et les tuer, rapportait Live Science le 30 mai.

Le pot a été retrouvé sous le plancher du bâtiment commercial de l’Agora. Sur ses faces étaient gravés 55 noms que les chercheur.se.s estiment être les cibles d’une malédiction. D’après le style d’écritures, ils pensent que deux personnes différentes les ont inscrits. C’est son contenu qui les a laissé.e.s penser qu’il s’agissait d’un sort. Les archéologues y ont récupéré les restes d’un poulet démembré – la tête et les pattes –, ainsi qu’un clou en fer planté dans le récipient.

Crédits : C. Mauzy/Agora Excavations

« En tordant et en perçant la tête et le bas des pattes du poulet, les jeteurs de malédictions cherchaient à empêcher l’utilisation de ces mêmes parties du corps chez leurs victimes », écrit Jessica Lamont, auteure principale de l’étude. De plus, le pot a été placé auprès d’anciens bûchers qui contenaient eux aussi des restes d’animaux. Cela pourrait avoir « renforcé le pouvoir » de la malédiction, selon Lamont.

Pour la scientifique, la malédiction est donc l’œuvre de personnes qui s’y connaissaient bien. Cependant, elle ne dispose que de peu d’indices pour en connaître la raison. Au vu du nombre de victimes, l’affaire pourrait tout à fait être liée à une bataille juridique. Une autre théorie est cependant tout aussi intéressante.

La malédiction pourrait ainsi être liée aux conflits qui ont suivi la mort d’Alexandre le Grand, en 323 av. J.-C.. Son empire s’était alors effondré et ses généraux et fonctionnaires se sont battus pour prendre le pouvoir. Certains à coups de magie noire.

Source : Live Science