Le Belge Didier Reynders a évoqué hier le «certificat vert» européen devant le Parlement.  (Photo: Shutterstock)

Le Belge Didier Reynders a évoqué hier le «certificat vert» européen devant le Parlement.  (Photo: Shutterstock)

Un projet pilote début juin puis une entrée en vigueur du «certificat vert» à la fin de ce même mois. Voilà ce qu’a indiqué ce mardi Didier Reynders, le commissaire européen chargé de la libre circulation dans l’UE, au Parlement européen. 

On en était resté, voici trois semaines, sur le fait que l’Union européenne envisageait . Didier Reynders, le commissaire européen belge chargé de la libre circulation dans l’UE, en a dit un peu plus ce mardi.

«Nous voulons pouvoir commencer avec un projet pilote début juin», a-t-il ainsi expliqué devant la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen. «Et nous voulons pouvoir commencer avec ce système proprement dit à la fin juin.»

Le Parlement compte sur une adoption du projet de règlement lors de sa plénière du 7-10 juin, à l’issue de négociations avec les États membres sur ce proposé par la Commission.

Gratuit et temporaire

Pour rappel, ce dernier est destiné à faciliter les déplacements des Européens, attestant qu’ils ont été vaccinés contre le Covid-19, ont passé un test PCR négatif ou sont immunisés après avoir été infectés. De manière à éviter les mesures de restriction (quarantaine, test) dans le pays de destination. Mais aussi d’enrayer l’éventuelle multiplication des faux tests et certificats.

Le commissaire a également rappelé que ce «certificat vert», qui sera gratuit et disponible en version numérique, ne serait que temporaire. Il est voué à disparaître à la fin de l’épidémie. Il sera également laissé à chaque État membre le pouvoir d’utiliser ce «passeport sanitaire» pour d’autres raisons que la libre circulation. Du moins, tant qu’ils continuent bien à respecter le droit européen. 

Enfin, concernant la protection des données personnelles, qui est un sujet d’inquiétude chez les eurodéputés, l’homme politique belge a expliqué que le projet de certificat contenait «un ensemble limité d’informations», «plus réduit» que pour le certificat de vaccination de l’OMS.