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La médecine douce séduit les éleveurs

Depuis 2012, le gouvernement a mis en place un plan de réduction des antibiotiques qui conforte les agriculteurs dans l'utilisation des médecines douces. Sébastien SORIANO/Le Figaro

Homéopathie, acupuncture, huiles essentielles : les traitements alternatifs tracent leur sillon dans les fermes françaises, où le recours aux antibiotiques a diminué de 37 % en cinq ans.

Avec ou sans antibiotiques? À l'heure où les consommateurs prêtent une vive attention aux origines des produits agricoles et aux conditions d'élevage et où l'industrie agroalimentaire repense son étiquetage, l'utilisation des médecines douces sur les animaux devrait connaître un essor chez les paysans.

Pour soigner leurs animaux, les agriculteurs sont en effet de plus en plus nombreux à recourir à l'homéopathie, à l'ostéopathie ou aux huiles essentielles. «Il y a une dizaine d'années, nos veaux avaient des problèmes digestifs, nous avons fait appel à un homéopathe recommandé par la chambre d'agriculture de la Nièvre. Il a su régler le problème et depuis nous soignons en priorité nos bêtes par cette méthode», explique Marinette Benoist, à la tête, avec son mari, d'un troupeau de 100 vaches allaitantes à Alluy, dans la Nièvre.

Deux fois par an, elle suit avec une douzaine d'autres éleveurs des formations dispensées par la chambre d'agriculture. «Nous avons réappris à observer nos vaches, à…

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1 commentaire
  • Jean PELISSIER

    le

    Article incroyable : l'auteur rapporte toutes ces expériences de recours aux pseudo-sciences (homéopathie, acupuncture, etc) sans émettre la moindre réserve.
    Le Figaro s'honorerait en écartant ce type de journalisme.

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