Le Tarn au soutien du Toulouse Olympique

Samedi, le Toulouse Olympique, qui évolue en Championship anglais, délocalise un match à Albi. Dans ses rangs évoluent quatre Tarnais : trois joueurs et l'entraîneur Sylvain Houlès.

Maxime Puech :

Vous êtes issu d'une famille connue dans le milieu treiziste tarnais et vous avez été formé à Réalmont ?

Mon père n'était pas treiziste mais ma famille est treiziste. Mon oncle Sébastien Insa a joué à Réalmont. Mon cousin aussi, Baptiste Pauziès. C'est par son intermédiaire que j'ai commencé en poussins à Réalmont.

Quel sentiment avez-vous avant de jouer dans votre département d'origine et sur le terrain où le RC Albi a remporté son dernier titre d'Élite 1 en 1977 ?

Oui je suis fier de faire découvrir la Championship dans mon département d'origine. Je suis impatient de jouer sur ce stadium historique.

Clément Boyer :

Cela fait quoi de revenir jouer avec votre club dans le Tarn ?

Je suis nostalgique. C'est bien de revenir à Albi devant ma famille. Mais ça reste un match comme un autre, même s'il est délocalisé.

Vous êtes déjà venu avec l'équipe de France, quel souvenir en avez-vous gardé ?

Oui, c'était ma première sélection contre l'Irlande et ça reste mon plus beau souvenir de rugby.

Anthony Marion :

Cela fait plaisir de revenir jouer dans la ville où vous avez débuté le rugby à XIII ?

Oui, toujours, de revenir à la maison. Depuis que je suis parti il y a 4 ans m'épanouir à Toulouse, cela fait du bien de retrouver le stadium, de jouer devant la famille et les amis.

Vous venez régulièrement à Mazicou, que pensez-vous de l'équipe d'Albi RL de cette saison ?

Oui, dès que j'en ai l'occasion voir les joueurs et les dirigeants avec qui je suis en bon contact. C'est une équipe en construction, il ne leur manque pas grand-chose pour décrocher un titre l'an prochain.

Sylvain Houlès :

Ce n'est pas un hasard que votre premier match délocalisé se joue à Albi ?

Certainement pas. En étant Tarnais moi-même comme plusieurs joueurs. Déjà c'était un projet l'année dernière et les clubs de Toulouse, d'Albi et le Comité du Tarn ont pu le mettre en place cette année. Cela fait plaisir.

Vous pensez y avoir beaucoup de soutien ?

Je l'espère. Le TO s'emploie à faire un club et de jouer au stadium d'Albi est une bonne chose.

Le Tarn est une bonne filière pour le Toulouse Olympique ?

Oui, très bonne. Il forme des joueurs atypiques, rudes et durs au mal. Il y a de nombreux clubs formateurs. C'est le fruit du travail avec de bons éducateurs.