Review Express VO – Rebirth Semaine #93

 

Le Coup de Cœur

           DEATHSTROKE #29

Le Top

JUSTICE LEAGUE #39

Le Flop

THE JETSONS #5

 

Cette semaine, Watchful nitrate The Jetsons, Bat est possédé par le Batverse, et je ne comprends toujours rien à The Wild Storm. Rien d’inhabituel en somme.


 BEYOND DC UNIVERSE

INJUSTICE 2 #48

review INJUSTICE 2 #13

Scénario : Tom Taylor Dessins : Bruno Redondo

Non, franchement, rien à vraiment redire sur ce numéro, c’était très bien. Court, mais très bien (un peu comme un rapport entre Barry et Iris askip). Le dessins sont maîtrisés, la colorisation permet de très beaux contrastes entre les cases, notamment entre les éclairs rouges et le bleu de l’espace, et l’histoire avance réellement. La Supergirl que l’auteur nous a vendu depuis plusieurs numéros maintenant s’affirme enfin et devient un élément clé de l’intrigue ainsi qu’une héroïne à part entière. La jeune femme accède enfin au statut de personnage central et se défait enfin de celui de second couteau -ce que peine d’ailleurs à faire oublier le titre Supergirl-. Blue Beetle ne devrait pas tarder à faire de même d’ailleur au vu d’au combien il est mis en avant. Le numéro réussit aussi à apporter quelques moments touchants à une intrigue plus viscérale qu’à l’accoutumée, en particulier au travers de la relation entre Plastic Man et son enfant, montrant qui plus est que le personnage peut être utilisé à d’autres fins que celles d’être un comic reliefs, et ça, ce n’est pas rien.

– Blue

Note : 8,5/10

 

THE JETSONS #5

review INJUSTICE 2 #13

Scénario : Jimmy Palmiotti Dessins : Pier Brito

Les Jetson poursuivent leur chemin tout tracé vers une conclusion, toujours dans cette écriture dans un contraste total brassant les clichés de deux genres. Les personnages se retrouvent dans une situation critique, le doute dérange et fait pression sur le moral de chaque personnage. La bipolarité des personnages dérange tout de même, puisque rien ne les empêche de fêter l’anniversaire de George. Outre un scénario horripilant, le final ne parvient pas à créer le moindre regain d’intérêt concernant le dernier numéro. Contrairement à l’idée générale qu’on pouvait avoir du titre, pas le moindre thème, pas la moindre idée aurait été capable d’être exploitée ici. On se concentre sur les lieux communs, dans un traitement toujours général. Les personnages se limitent à des types. L’écriture des situations et des réactions des personnages se fait par blocs de personnages. Il n’y a pas la moindre individualité, pas la moindre personnalité dans aucun d’entre eux, sauf Astro, le chien.

Si vous pensiez que la beauté des planches allaient adoucir l’humeur massacrante dans laquelle vous laissera – ou vous a laissé – ce numéro des Jetson, Pier Brito arrive à faire pire numéro après numéro. Le rendu, plus que brouillon, et la colorisation vomitive des dégradés sans élément de fond, rend l’immersion plus que difficile. Comme toujours, les personnages n’ont pas la moindre émotion transmise, ce n’est pourtant pas le final du numéro qui laissait manquer l’occasion de créer le frisson, aussi facile soit-il. Les larmes ajoutées à la colorisation laissent penser à une blague, et ce sans parler de la capacité à l’artiste de dessiner des visages laissant cette liberté au scénariste/dialoguiste de leur faire dire n’importe quoi. Qu’il s’agisse des codes de la bombe atomique ou des résultats du Loto, les personnages conservent cette même expression, le choix se limitant à bouche fermée, ou bouche semi-fermée, il en va de même pour les paupières ouvertes ou semi-ouvertes. Et même les perspectives sont ratées. Pier Brito tente des contre-plongées pour un plan classique de réunion autour d’une table, pour le briefing (encore une fois, un cliché), où les personnages se retrouvent tous aplatis, brisant tout effet encore une fois d’immersion, ou même le moindre plaisir. Les Jetson sont devenus les enfers de l’adaptation Hanna-Barbera.

– Watchful

Note : 2/10

 

BOMBSHELLS UNITED #29

review INJUSTICE 2 #13

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Aneke

Cette semaine, le numéro de Marguerite Bennett ne fait pas spécialement avancer l’histoire mais nous permet un nouveau regard sur la technologie utilisée mais aussi sur le personnage d’Amanda Waller. Cela reste intéressant, mais un peu d’action aurait été la bienvenue pour alléger un peu le tout en première partie.

La suite nous révèle une autre partie de l’histoire, celle concernant Oliver Queen et Black Canary, en liant les membres des différentes équipes en des lieux différents mais suivant le même récit. On sent comme une vague de mystère qui s’éclaircit comme après un discours de Vera au Scooby Gang, et le final, lui, ne laissera pas de trace dans le marbre et n’engage pas vraiment la curiosité du lecteur.

– Harley

Note : 6/10

 

EXIT STAGE LEFT: THE SNAGGLEPUSS CHRONICLES #3

review INJUSTICE 2 #13

Scénario : Mark Russel Dessins : Mike Feehan, Mark Morales, Paul Mounts

Mark Russell nous livre ici une histoire en trois temps qui sert à illustrer les propos de Snagglepuss lors d’une interview télévisée. On y découvre sa bonté envers ses amis, mais aussi sa manière de travailler et d’évoluer au fil des rencontres dans sa vie. Le personnage est toujours aussi complexe et attachant pour ce troisième numéro, qui continue d’ailleurs à frapper dans les clichés et les comportements dérangeants de l’époque.

De plus l’équipe qui s’occupe des planches fait un très beau travail. Que ce soit sur les personnages, sur les décors urbains ou encore tout simplement la gestuelle lors de l’interview. Tout est dans le détail sans trop en faire et c’est un régal.

– Harley

Note : 8/10


DC UNIVERSE

BANE: CONQUEST #10

Review Express VO – Rebirth Semaine #93 13

Scénario : Chcuk Dixon Dessins : Graham Nolan

Aucune surprise si vous lisez encore Bane : Conquest, ce nouveau numéro n’a que très peu d’intérêt. L’histoire est surfaite et insipide, les dessins n’ont rien de remarquable bien qu’ils soient meilleurs que les précédents. On ne se prend d’aucune empathie pour Bane, alors qu’il est ici le protagoniste, ni pour qui que ce soit. Chuck Dixon ne raconte rien avec son récit et ne propose même pas une bonne action pour compenser. Bane : Conquest est une erreur, et il n’a même pas la politesse de devenir un nanar.

– Sledgy7

Note : 3/10

BATMAN #42

review BATMAN #26

Scénario : Tom King  Dessins : Mikel Janin

S’il y a bien quelque chose que l’on ne peut pas retirer à Tom King, c’est de le fait de savoir s’entourer de dessinateurs vraiment talentueux. Pour cet arc, Janín nous épate avec ses dessins, comme toujours sur le titre. Ivy et tout ce qui touche à la végétation sont fabuleusement dessinés. Bref, il n’y a pas grand chose à reprocher de ce côté là. Niveau scénario, c’est autre chose. On sort de cette lecture mitigé. D’un côté, King a vraiment des idées intéressantes, et certaines blagues fonctionnent vraiment bien. D’un autre côté, le contexte global et certaines situations font que l’on n’arrive pas à totalement apprécier la lecture. Reste un numéro plus satisfaisant que le dernier mais, encore une fois, lorsque l’on connaît le niveau de l’auteur (qui nous a régalé avec le numéro spécial sur Swamp Thing il n’y a pas si longtemps que cela) on peut se permettre d’être plus exigeant en ce qui concerne son run sur Batman.

– The Bat

Note : 6,5/10

BATMAN : SIN OF THE FATHER #3

review BATMAN #26

Scénario : Christos Gage Dessins : Raffael Ienco

C’est incroyable comme je trouve ce petit comics agréable. Il est bien écrit, ne perd pas l’essence du jeu vidéo en terme de scénario, et les dessins sont bons. Alors, manquent de dynamisme dans les scènes d’action, mais si peu. Et le dessin reste bien. Il me rappelle Juan José Ryp d’une certaine façon. Dans l’ensemble, je trouve cet épisode meilleur que le précédent, avec un cliffhanger plus efficace et qui laisse plus de crainte à avoir tant dans cet univers il peut se passer beaucoup de chose. La psychologie de Batman est aussi mise en avant avec une frontière entre les deux alter ego très amincie. Réutilisation de la phrase de la pomme qui tombe pas loin de l’arbre comme dans Batman Begins. Je ne sais pas si c’est un clin d’œil mais j’aime retrouver cette thématique pour un jeune Bruce.

– James Edge Grayson

Note : 8,5/10

 BATMAN: WHITE KNIGHT #6

review BATMAN #26

Scénario : Sean Murphy Dessins : Sean Murphy, Matt Hollingsworth

Quel numéro bien étrange que ce Batman: White Knight #6. Si l’idée est originale, le fond est assez douteux. Certaines rapidités se font sentir au niveau des twists  que ce soit dans les changements d’opinion de personnages ou pour le cliffhanger, dénotant pas mal des numéros précédents. Un peu comme si l’auteur voulait nous déstabiliser en faisant basculer le titre. C’est très étrange, et je ne parle pas de cette Neo-Joker toujours là à devenir la plus méchante des méchants alors qu’elle n’est rien. C’est très plaisant, mais vraiment très étrange je ne sais pas trop quoi en penser. Côté graphique, le duo fonctionne toujours aussi bien avec des visuels assez brutes et sanglants.

– Harley

Note : 6/10

 

BLACK LIGHTNING: COLD, DEAD HANDS #5

review BATMAN #26

Scénario : Tony Isabella Dessins : Clayton Henry, Yvel Guichet

On approche de la fin de la mini-série. Ce numéro arrive à trouver un juste équilibre entre vie quotidienne de Pierce et vie de justicier de Black Lightning. Malgré le côté feel good que l’on pourrait avoir à cette lecture, on n’a pas eu assez de morceaux de vie quotidienne pour y être vraiment impliqué. Certaines scènes devant être « lourdes » en émotions ne le sont pas et pourraient être oubliées une fois la page tournée. La faute à un format pas adapté à une narration qui ne trouve que trop rarement le juste équilibre. Il n’empêche que le niveau remonte légèrement et annonce un final plein d’action ce qui pourrait finalement être satisfaisant, surtout avec les dessins plutôt sympathiques qui illustrent le titre.

-The Bat

Note : 6/10

DEATHSTROKE #29

review BATMAN #26

Scénario : Christopher Priest Dessins : Diogenes Neves

Depuis quelques numéros, Deathstroke n’était plus le coup de cœur qu’il était à ses débuts. Eh bien, oubliez cela. Pour ce numéro final, Priest nous sort une conclusion de très haut niveau et cette histoire nous montre à nouveau à quel point cet auteur est talentueux. Tout est maîtrisé, tout est calculé des numéros à l’avance pour servir au bon moment, dans un scénario prenant qui nécessiterait une relecture pour vraiment être pris dedans. L’un des « défauts » de cette série est certainement le format épisodique mensuel. Il faut lire Deathtroke en TPB pour que le titre ne paraisse pas brouillon, et maintenant qu’Urban l’édite également sous ce format, il serait dommage de ne pas suivre l’une des meilleures séries du relaunch Rebirth. On pourra se demander pour quelle raison Priest fait  intervenir certains personnages mais bon, pourquoi pas ? Neves quant à lui, s’en sort plutôt bien, dans un mainstream acceptable. Il arrive à très bien illustrer les scènes d’action, très présentes dans cette série, mais ce ne sont pas le genre de dessins pour lesquels on va s’arrêter histoire de les admirer.

– The Bat

Note : 9/10

GREEN ARROW #38

review BATMAN #26

Scénario : Ben Percy Dessins : Juan Ferreyra

Ça y est, le run de Percy et Ferreyra est terminé et les deux compères se sont appliqués pour donner le plus de sens possible à leur fin. Les premiers dialogues pourront peut-être sembler naïfs, mais ils sont en général plutôt inspirants. L’auteur réutilise plusieurs éléments des arcs précédents intelligemment et nous fait nous rendre compte du parcours d’Ollie, et son discours appuie cet aspect. On en ressort vraiment avec la sensation d’avoir vu notre héros – et ses alliés – grandir, que ce soit sur sa relation avec Canary, Emiko ou encore ses parents et l’héritage de son nom, mais aussi avec la Justice League (qui a un bon rôle à jouer dans ce numéro). Green Arrow est redevenu lui-même, finissant sa transformation dans ce « dernier » numéro et embrassant le concept du DC Rebirth. La dernière page en est même la preuve, puisqu’il s’agit de la couverture du one-shot Rebirth à laquelle s’ajoute simplement un sourire sur le visage d’Oliver Queen. C’est donc une fin très satisfaisante pour tous les fans de la série et parfaitement mise en scène par Juan Ferreyra, l’un des meilleurs artistes de DC qui est ici très inspiré et retranscrit bien les émotions qu’essaient de faire passer cette belle équipe créative, dont j’attends désormais les prochains travaux avec impatience.

– Sledgy7 Note : 8,5/10

GREEN LANTERNS #42

review CYBORG #14

Scénario : Tim Seeley Dessins : Barnaby Bagenda

De fil en aiguille, cet arc de Green Lanterns permet à son auteur d’aborder pas mal de thématiques différentes, le trafic de super-héros étant ici dicté par une confédération religieuse spatiale, et Seeley s’en donne plutôt à coeur joie pour disserter de la religion – le personnage de Simon Baz étant tout trouvé pour ce genre de discussion. Mais dans le déroulé de l’histoire, on perd un peu de cohérence scénaritstique à force de vouloir accélérer les choses et donner dans de grosses scènes d’action, pas vraiment intéressantes – et le lore que développe Seeley en vérité n’est pas si intéressant que ça. Comble du malheur, c’est la partie artistique qui est toute vilaine, le style de V Ken Marion, daté des années 1990, ne s’accordant pas du tout à l’univers des Lanterns. Il serait temps que la série trouve une cohérence visuelle, parce que même pour les plus accros aux flics de l’espace, ça devient difficile de s’enthousiasmer.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

 

 

HARLEY & IVY MEET BETTY & VERONICA #6

review CYBORG #14

Scénario : Mark Andreyko, Paul Dini Dessins : Laura Braga

C’est fini. Et cela ne se finit pas vraiment comme ça a commencé. Cette fois-ci on a droit à de l’entraide entre les protagonistes. L’écriture reste toujours égale et assez lourde. Tous les personnages qui interviennent provoquent un espèce de brouhaha permanent entre les pages et les cases ce qui ralentit le rythme de lecture. C’est lourd et lent. C’est bavard pour ne pas dire grand chose au final. Ce titre ne m’inspirait pas, je n’en attendais rien, et au final, il n’y a pas eu de déclic surprise lors de la lecture de ces six numéros.  

– Harley

Note : 5/10

HARLEY QUINN #39

review GREEN ARROW #26

Scénario : Frank Tieri Dessins : Inaki Miranda

La guerre des méchants continue. Harley Quinn continue sa guerre contre les méchants. Voilà. En gros, c’est toujours la même chose si ce n’est que nous sommes en présence de deux grands méchants avec le second qui vient de se révéler. C’est honnêtement pas folichon, ni drôle, ni sérieux, ennuyeux et même pas spécialement beau alors qu’Inaki Miranda fait son retour sur le titre.

L’arrivée de Frank Tieri était prometteuse, mais il s’enfonce dans un scénario trop ambitieux, il veut trop en faire et ça se sent. Et puis, non vraiment les running-gags avec les penguins géants ça va un moment.

– Harley

Note : 3/10

JUSTICE LEAGUE #39

review GREEN LANTERNS #26

Scénario : Christopher Priest
Dessins : Ian Churchill

Depuis l’arrivée de Priest sur la série, cette dernière est devenue un titre bien moins bourrin, plus cérébrale, sans atteindre la complexité de Deathstroke cependant. Alors que Cyborg prend la tête de la Justice League, il doit jongler entre ses activités de leaguer et le fait qu’il représente officiellement l’équipe devant le monde. L’occasion pour Priest de montrer que Cyborg est intéressant une fois que l’on sait quoi faire avec. Avec finesse, l’auteur arrive à montrer que le personnage n’est pas simplement celui qui pirate un PC à droite à gauche et que sa vie ne se résume pas à trouver l’équilibre entre l’homme et la machine. Ce Victor Stone dépasse cette condition. Il est convaincant et passe par dessus tout ce qui est dit sur lui. L’occasion également pour l’auteur d’attaquer de front des problèmes de sociétés avec justesse et intelligence. Contrairement à Deathstroke, les dessins du titre JL peuvent se révéler vraiment beaux et sont un plus non négligeable. Churchill illustre brillamment le titre et les couleurs de Sollazzo subliment le tout. Justice League s’affirme de plus en plus comme l’un des meilleurs titres sous Rebirth, et on ne va pas s’en plaindre.

– The Bat

Note : 9/10

JUSTICE LEAGUE #40

review GREEN LANTERNS #26

Scénario : Christopher Priest
Dessins : Pete Woods

Après l’excellent numéro précédent, j’avoue être déçu par celui-ci. La JL et la JLA sont enfermées dans la Watchtower qui fonce droit sur la Terre. Encore une fois, c’est à Cyborg, en tant que leader, de trouver la solution. Malgré de bonnes idées proposées, et un texte quelque peu méta (ou alors je surinterprète) qui pourrait annoncer la fin du titre JLA, il est clair que le tout est moins bon que ce qu’on a d’habitude. On ne peut qu’apprécier la bonne utilisation des pouvoirs de chacun, surtout quand il s’agit de la JLA qui est mise en avant par rapport à l’équipe officielle, mais le fait qu’il y ait cette dimension politique en moins alors qu’on était pris dedans dans les précédents numéros font perdre des points à celui-ci. Les dessins de Pete Woods n’aident pas vraiment. Après un superbe numéro dessiné par Ian Churchill, les illustrations de Woods sonnent comme brouillonnes et clairement de moins bonne qualité, faisant perdre au titre un certain cachet qu’il a réussi à atteindre.

– The Bat

Note : 6,5/10

NIGHTWING #40

review JUSTICE LEAGUE #24

Scénario : Sam Humphries Dessins :Bernard Chang

Cet épisode va assez vite, il crée un rythme de stress puis de presse. Mais encore une fois et ce depuis les New 52, Nightwing se retrouve embarqué face à un ennemi et c’est Dick Grayson qui en pâtit. J’espère que ce n’est pas un rush pour le changement de scénariste… l’épisode reste bien mené. Comme je disais, le rythme s’intensifie, on sent approcher la fin à grand pas. Mais j’ai l’impression que le dessinateur aussi se presse et, déjà que je n’étais pas un grand fan, il a un style pas toujours aussi précis. C’est un peu instable. Dans un sens, j’ai envi que ça se termine, je trouve vraiment que cette histoire est longue et trop étirée. Plusieurs petits arcs sur ce personnage du Juge aurait été plus facile. 

Heureusement que c’est bien écrit.

– James Edge Grayson

Note : 7/10

SHADE, THE CHANGING WOMAN #1

review JUSTICE LEAGUE #24

Scénario : Cecil Castellucci Dessins :Jamie Coe, Marley Zarcone

Bon, les enfants, vu que personne veut s’y coller, je m’en charge.

Autant le dire tout de suite, je suis venu, j’ai vu… je n’ai absolument rien compris. Shade the Changing Girl commence à dater et ma non consommation de LSD n’aide pas à comprendre ce qui est raconté. Visuellement, malgré quelques visages étranges, le tout reste un pur délire visuel très plaisant à découvrir avec un petit album hippie ou une musique pop en fond, perso c’était Gus Dapperton – Prune, You Talk Funny –je n’écoute pas que du punk et du metal, je ne suis pas un sauvage non plus- et la colorisation usant de tons assez pâles est du plus bel effet. Mention spéciale à la cover me faisant penser pour je ne sais quelles raisons à Lastman, BD française que je vous conseille également.

– Blue

Note : LSD/10

SUPERMAN #42

review NIGHTWING #24

Scénario : Peter J. Tomasi & Patrick Gleason Dessins : Patrick Gleason

Il est bon de lire Superman avec le retour aux dessins de Patrick Gleason. Ce Bizarroverse semble vouloir réintégrer le célèbre ennemi de Superman dans un contexte similaire, pour ne pas dire semblable, à celui de l’homme d’acier. Loin de répondre à ces quelques formes qui semblent laisser penser à un événement, or cette introduction se rapporte plutôt un bonne introduction, quoiqu’un peu longue. Il est amusant de jouer sur ce rapport, facile et efficace, d’effet miroir entre le statut de Superman/Bizarro. Le tout est porté par une écriture très fluide, d’un élément à un autre, d’une rencontre, même si on peut reprocher certaines facilitées, le tout est agréable et on se laisse facilement porter. Sans réellement s’ennuyer, le numéro manque tout de même d’informations, et fait bien plus office de publicité et de présentation agréable, mais très générale d’un arc qui s’annonce tout de même bien intriguant et plaisant. Cette trentaine de pages est illustrée par Patrick Gleason. Il y livre un très bon travail. Son style est présent, malgré un encrage bien plus fin que la normale. Son trait, évolue lui aussi. On quitte l’aspect cartoon flagrante pour en conserver la dynamique et se tourner vers quelque chose de plus fin et de plus précis.

– Watchful

Note : 7/10

THE WILD STORM #12

Review Express VO – Rebirth Semaine #93 14

Scénario : Warren Ellis Dessins : John Davis-Hunt

Lire le label Wildstorm tous les mois, c’est un peu comme être sur de gigantesques montagnes russes, entre un titre principal de très bonne qualité quoique quasi incompréhensible par la profondeur d’un scénario que le format mensuel dessert, et une copie éco plus pas terminée, dont la partie graphique est assurée par un enfant de 10 ans. Cette semaine donc, Warren Ellis nous revient avec un numéro de transition dépeignant une mission spéciale d’infiltration dans un style purement SF avec son lot de cerveaux dans du formol connectés en séries, et ses technologies de pointe. Bien que le style graphique et la composition soit toujours aussi magnifiques, notamment au niveau des scènes d’affrontement, le scénario n’avance que peu, laissant le lecteur le temps de souffler un peu, et c’est sans doute mieux ainsi. Malheureusement, l’ensemble demeure peu clair, et le numéro relance de nouvelles pistes. Il semblerait que The Wild Storm se destine à n’être véritablement compréhensible que passé les trois quarts de la série, attisant la curiosité mais pouvant aussi décourager de continuer.

– Blue

Note : 8/10

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mavhoc
6 années il y a

Seulement White Knight pour moi cette semaine, et pour ma part, je crois voir ce qui fait bizarre à Harley : le titre a renoncé à être novateur ou incroyable. Il est devenu finalement un titre sans prétention, proposant un petit elseworld ma foi fort sympathique.

urbanvspanini10
urbanvspanini10
6 années il y a

Superman 3/10 ???
Il y a pas une erreur de notation ?

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