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La fintech Bruno veut aider les Millennials à épargner

L'assistant personnel intégré à Messenger encourage les internautes à mettre de petits montants de côté en analysant leurs dépenses. La start-up a lancé sa plate-forme officiellement ce mois-ci.

Les cofondateurs de la start-up Bruno, Florent Robert et Louis Chavane.
Les cofondateurs de la start-up Bruno, Florent Robert et Louis Chavane. (DR)
Publié le 20 févr. 2018 à 06:00Mis à jour le 5 mars 2018 à 11:00

Encore une fintech française que les banques scrutent certainement de près. La jeune pousse française Bruno a intégré à l'application Facebook Messenger un « chatbot » qui doit aider les internautes à épargner.

Sur ce canal, l'ambition est claire. « On vise les 18-25 ans. Peu de banques s'adressent à eux, or ce sont eux qui seront prescripteurs des usages de demain », commente Florent Robert, l'un des fondateurs de Bruno, qui a travaillé plusieurs années à Hong Kong, pour la Deutsche Bank notamment, avant de rentrer en France. 

+ VIDEO // Florent Robert, cofondateur de Bruno, était l'invité de Café Digital ce 1er mars 2018

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Alors que la version bêta du service a été lancée en septembre 2017 seulement, le fonds d'investissement 360 Capital Partners et plusieurs business angels, dont Alexandre Prot (CEO de Qonto) et Julien Lemoine (CTO d'Algolia), ont déjà été convaincus par son potentiel, investissant récemment un million d'euros dans la start-up incubée par Facebook à Station F.

« Une vraie plate-forme bancaire »

Bruno est une somme d'algorithmes dont certains s'appuient sur l' intelligence artificielle , pour apprendre de sa relation avec les utilisateurs. « S'il propose à un utilisateur d'épargner 20 euros et qu'il le fait régulièrement, il va lui proposer d'épargner plus par la suite », explique Florent Robert. 

Bruno examine les mouvements du compte courant d'un internaute pour ajuster ses propositions. Et il se charge non seulement des transferts d'argent mais aussi d'ouvrir des comptes dédiés à l'épargne au Crédit Mutuel Arkéa. « C'est une vraie plate-forme bancaire », souligne Florent Robert, à la tête d'une entreprise de sept personnes, entre Paris et Marseille. L'équipe doit doubler de taille cette année. Fondée il y a un an, Bruno a lancé officiellement son « chatbot » ce mois-ci. La société compte sur le bouche à oreille pour croître. La plate-forme est totalement gratuite. Florent Robert souhaite y ajouter un peu plus tard cette année des produits payants (comme des services d'investissement). Côté sécurité, le patron assure que les données des utilisateurs, chiffrées, ne sont ni revendues ni partagées avec Facebook.

Anaëlle Grondin   

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