Cette année se déroulait la deuxième édition du concours SEO .alsace, un concours entre professionnels du SEO . Cette année, le mot clé “argentoratum” était au coeur de toutes les actions.
Plus que le classement, et l’engouement autour de ce concours, c’est bien les conclusions que l’on peut en tirer qui sont intéressantes. Cette année, Olivier Andrieu, parrain du .alsace, a rendu un rapport complet sur l’impact de cette extension de domaine récent. Avant de tirer les principaux enseignements de cette étude, j’aimerai reprendre avec vous la communication de Google sur ces nouvelles extensions de domaines qui arrivent en masse.
Que dit Google de ces nouveaux domaines ?
Même si les .com, .fr, .org … ont toujours été les plus utilisés, on connaissait l’existence d’autres types de domaines, moins connus. Néanmoins, depuis quelques temps, la tendance semble être de passer sur ces extensions de domaines certes moins connus mais dont les noms de domaines sont plus disponibles. Alors, quel impact aurait mon site s’il était en .alsace ou en .fr ? Eh bien, selon Google, aucun, que ce soit positif ou négatif. En effet, la présence de mot clé dans une extension ne donne aucun avantage ou inconvénient dans la recherche. Concernant les extensions liées à une localisation (.alsace par exemple), Google indique ne faire aucune différence avec les extensions plus générales.
Selon Google, chaque extension de domaine a le même impact. Mais qu’en est-il réellement ?
Qu’en dit Olivier Andrieu ?
Grâce au concours SEO .alsace, plusieurs critères ont été étudiés : la langue, la localisation, la version du moteur de recherche, le desktop / mobile et la géolocalisation. Globalement, et logiquement, la France obtient de meilleurs résultats que ses voisins étrangers. Sur 10 premiers résultats, on retrouve en moyenne, plus de .alsace quand la recherche est française, quand on est localisé à l’étranger ou quand l’extension de notre google est en .fr.
Ces résultats n’ont rien de surprenant, bien au contraire. Olivier Andrieu en conclut donc que “ l’extension .alsace semble se comporter conformément à ce qu’a indiqué Google dans sa communication autour des extensions de domaines”.
Mais alors cela veut-il dire que l’extension .alsace n’apporte aucune valeur ajoutée par rapport à un .com ? Non, et je vais vous expliquer pourquoi par la suite.
Qu’en disent les autres spécialistes ?
Selon une étude de Moz sorti en 2015, l’extension de domaine aurait un léger impact sur le référencement de votre site. Cependant, cet impact resterait indirect et ne serait pas dû à la vision de Google. En effet, selon cette étude, certains mots clés auraient tendances à inciter les internautes à cliquer sur un site. Par exemple, une correspondance mot clé de l’extension et activité de l’entreprise (.plongée, .bijoux …) augmenterait la crédibilité du site à leurs yeux. De ce fait, il y aurait beaucoup plus de clics et de trafic. Au long terme, le site gagnera de meilleures positions dans les SERP.
Cela fonctionne aussi avec les .paris, .alsace, … qui ont tendance à rassurer les consommateurs locaux (attention de ne pas choisir ces extensions lorsque vous travaillez avec toute la France, voir à l’international 
).
Mais cela peut aussi fonctionner dans l’autre sens. En effet, certaines extensions de domaines sont psychologiquement relié au spam. De ce fait, un site en .com, .org aura toujours plus de conversions qu’une site en .xyz par exemple.
Conclusion
Les spécialistes et Google se contredisent en parlant des extensions de domaines.
Selon les premiers, certains seraient mieux vu, mieux référencés par Google. Mais selon la multinationale de Mountain View, il n’y a aucune différence. Cependant, une troisième partie rentre en jeu, c’est l’importance des extensions de domaines locales dans les recherches locales. Un .alsace sera-t-il mieux positionner en alsace qu’au Pays Basque ?
Dus à l’omniprésence de 4-5 extensions de domaines en France, les autres extensions peuvent avoir une connotation plus péjorative, car elles rappellent les spams à certaines personnes. En effet, on remarque que les conversions sont plus nombreuses sur des sites en .com, .fr qu’en .xyz par exemple.
