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Obsolescence programmée : en Europe, l'étau se resserre autour d'Apple

L'Italie entre dans la danse
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Après une première plainte de l'association HOP en France, c'est au tour d'une association de défense de consommateurs italienne de venir taper sur les doigts des constructeurs de smartphones et de leurs politiques concernant l’obsolescence programmée.

Crédit : iStock Photo — baranozdemir

Crédit : iStock Photo — baranozdemir

Alors que Tim Cook a tout récemment expliqué qu'une prochaine version d'iOS devrait permettre aux utilisateurs de « débrider » leurs iPhone à la batterie endommagée, en Europe une association de défense des consommateurs italiens à commencer à s'intéresser au sujet de l'obsolescence programmée de nos smartphones. L'Autorità Garante della Concorrenza e del Mercato (ou AGCM) emboîte donc le pas à l'association HOP qui, en France, a déjà porté plainte contre Apple suite à l'affaire des iPhone bridés. L'association vient d'ailleurs de juger la réaction de Tim Cook « insuffisante », car comme le détaille le site iGen, elle demande aux consommateurs de choisir « soit un téléphone qui va ramer, soit un téléphone qui risque de s'éteindre à tout moment. »

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Mais chez nos voisins transalpins, toute l'attention n'est pas concentrée sur la firme à la pomme puisque Samsung aussi est visée par cette enquête. Le but de l'AGCM est de déterminer si les deux plus grands constructeurs mondiaux de smartphones brident intentionnellement leurs anciens smartphones via des mises à jour logicielles pour pousser les consommateurs à acheter les nouveaux modèles. La définition la plus stricte de l'obsolescence programmée, en somme. Et si l'AGCM ne mentionne pas la récente débâcle d'Apple sur le sujet, difficile de ne pas voir un lien entre cette actualité et l'ouverture de cette enquête.

Bientôt des mesures concrètes en France ?

Selon l'autorité de défense des consommateurs, les deux entreprises ne fourniraient pas suffisamment d'informations sur l'effet que pourraient avoir lesdites mises à jour sur le comportement et la réactivité des mobiles, ce qui pourrait enfreindre plusieurs articles du code de la consommation italien. L'Europe semble donc être particulièrement sensible aux récentes problématiques entourant l'obsolescence programmée. À noter tout de même qu'après l'explosion de l'affaire Apple, Samsung avait juré ne pas se livrer aux mêmes pratiques que son rival. 

Si cette problématique est revenue sur le devant de la scène récemment, AGCM a tout de même un lourd travail devant elle tant il est difficile de prouver qu'une entreprise réduit « intentionnellement » les performances de ses appareils les plus vieux. Mis à part un aveu en bonne et due forme venant directement de la firme, il paraît donc difficile de pointer exactement la cause des ralentissements d'un mobile et encore plus de prouver que l'entreprise à sciemment, et dans l'unique but de faire acheter de nouveaux appareils, ralenti les mobiles de ses consommateurs.

Mais cela n'empêche pas les législateurs d'essayer puisque, comme le relèvent nos confrères de NextINpact, le gouvernement français voudrait bientôt adopter des mesures légales sur le sujet. Les pistes à l'étude concernent notamment « l'affichage de la durée de vie des produits à l'achat ou encore une réduction de la TVA sur les activités de réparation ». Sans doute n'avons nous donc pas encore fini d'entendre parler de ces affaires sur le vieux continent.

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