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Quand le cofondateur d'Apple parie sur la blockchain

Steve Wozniak, l'ancien complice de Steve Jobs, vient de lancer EQUI Global, un fonds de capital-risque au fonctionnement révolutionnaire.

Pour le millionnaire de 68 ans, la nouvelle révolution vient de la blockchain.
Pour le millionnaire de 68 ans, la nouvelle révolution vient de la blockchain. (David Paul Morris/Bloomberg)

Par Raphaël Bloch

Publié le 20 oct. 2018 à 11:57Mis à jour le 20 oct. 2018 à 12:16

« Nous allons changer le monde ». La dernière fois que Steve Wozniak a prononcé cette phrase, c'était dans les années 1970. A l'époque, le jeune californien, passionné d'informatique, travaille sur un prototype d'ordinateur avec un certain… Steve Jobs. On connaît la suite.

Quarante ans après son premier coup de génie, le cofondateur d'Apple veut donc à nouveau « changer le monde ». Mais pas avec les ordinateurs et les iPhone d'Apple, qui est devenu la première entreprise de l'histoire à dépasser les 1.000 milliards en Bourse. Cette fois, Steve Wozniak a une autre idée.

Société de capital-risque

Cette autre idée, c'est la blockchain. Pour le millionnaire de 68 ans, professeur associé à l'université technologique de Sydney, la nouvelle révolution vient de cette technologie. « C'est la deuxième fois que je dis oui à un projet depuis que j'ai fondé Apple », a expliqué cette semaine l'informaticien pour justifier le lancement d'EQUI Global.

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Cette structure est un fonds de capital-risque spécialisé dans la blockchain. Son objectif est de financer des projets liés à la technologie rendue populaire par le bitcoin. « On veut rechercher, soutenir et financer les meilleurs projets », a expliqué l'Américain dans une vidéo publiée par le fonds.

Mais EQUI Global n'est pas un fonds comme les autres. Car en plus de s'intéresser à la blockchain, il en a adapté les codes : le fonds n'est pas du tout structuré comme les autres. EQUI Global est en fait une plateforme décentralisée basée sur la blockchain Ethereum.

Des EQUItokens

La plateforme marche avec des « tokens », jetons numériques, que le fonds va progressivement vendre aux investisseurs institutionnels. L'idée est de permettre aux fonds intéressés, sans distinction, d'acheter ces tokens. Une fois en poche, les investisseurs pourront les investir dans des projets sélectionnés par EQUI global et fonctionnant avec les tokens.

Une vingtaine de sociétés ont déjà été « identifiées » pour rejoindre la plateforme, selon Steve Wozniak. Si les possesseurs d'EQUItokens ne sont pas convaincus par les premiers projets, ils peuvent stocker les tokens dans leur portefeuille numérique ou alors les vendre sur les plateformes d'échange de cryptomonnaies. Une hypothèse à laquelle Steve Wozniak ne croit pas trop. Pour la deuxième fois de sa vie, il espère « changer le monde ».

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Raphaël Bloch

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