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Le Coz Marée, l’atelier de mareyage, propriété du groupe Océalliance, a été totalement rénové. Depuis juillet, les 21 salariés, s’approprient leur nouvel outil de travail. 1 000 m2 de bâtiments situés sur le site de l’anse du Lin. A la clé, ergonomie et performance.

L’entreprise

Mardi, Le Coz Marée ouvrait en grand ses portes pour inaugurer de manière officielle ses nouveaux locaux totalement modernisés après six mois de travaux, en présence de Fabrice Guyot, président du groupe Océalliance. Oublié l’incendie de juin 2015 qui avait quasiment détruit le bâtiment. Dans la droite ligne du programme d’Océalliance – doter progressivement ses 25 ateliers implantés sur l’axe Atlantique d’outils performants – 1,2 million d’euros ont été injectés pour rénover les 1 000 m2 de bâtiment sur le site de l’anse du Lin.

Nerf de la guerre, l’atelier de mareyage. 480 m2 de surface éclairés par des leds pour ne pas éblouir les opérateurs. Ici tout a été fait pour améliorer les conditions de travail. Le credo du groupe : « Soigner au maximum le bien-être des salariés en optimisant l’outil pour être au maximum opérationnel », selon Valérie Coeuret, directrice qualité, sécurité et environnement du groupe.

Une volonté qui se dessine avant même d’entrer dans l’atelier. Les bottes, impeccablement enfilées sur des étagères, sont préchauffées. A l’intérieur, tout a été revu pour un maximum d’automatisation. Trois lignes ont été aménagées. Une pour le filetage où les employés de marée travaillent principalement sur de la julienne, une autre quasi automatisée pour le tri et le conditionnement de la sardine, et une autre où, sur des tables ergonomiques, s’exprime le savoir-faire traditionnel des opérateurs, artistes de la découpe de la lotte.

« Nous essayons d’éviter le plus possible le port de charges », reprend la responsable. Fini donc le transport de glace qui cassait le dos. L’alimentation en glace est automatique sur les lignes de production. L’atelier est 100 % réfrigéré, « clé n° 1 pour la maîtrise de la chaîne du froid, et la qualité des produits ». Oubliées aussi les anciennes souffleries qui provoquaient des torticolis. Dans l’atelier flambant neuf, la ventilation continue et programmée traite l’humidité ambiante.

L’atelier, quand il tourne à plein régime, traite entre 10 et 12 tonnes de poissons par jour. Et jusqu’à 7 tonnes de sardines, le produit phare de l’atelier, Du 100 % breton pêché dans la baie par les bolincheurs locaux.

« La sardine représente la moitié des 1 300 tonnes qui passent par l’atelier par an, explique Richard Rannou, le directeur du site. Le Coz marée affiche un chiffre d’affaires de 7 à 8 millions d’euros par an dont 80 % à destination des centrales d’achat de la grande distribution et 20 % à l’export, notamment en Espagne. » Sardines, lottes, cardines, et juliennes sont principalement travaillées dans l’atelier. Du poisson passé à la loupe sur des tables de mirage « pour vérifier la présence ou non de parasites ».Le Coz marée appartient au groupe Océalliance. Le groupe, basé à Nantes, est né en 2015 du rapprochement entre le girondin Mariteam et le breton Furic-Océalliance, étoffé en 2016 par le rachat d’Alliomer. Il est le leader du mareyage en France avec 40 000 tonnes de poissons, crustacés, coquillages, achetés et vendus, principalement à destination de la grande distribution. Il emploie 550 personnes pour un chiffre d’affaires de 220 millions d’euros. Il compte 25 ateliers en France dont deux ateliers concarnois Le Coz marée et Lozac’h marée qui génèrent à eux deux, un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros.

La suite sur: Ouest-France