Un ingénieur de Waymo (Google) estime que les voitures autonomes seraient les véhicules les plus sûrs pour les cyclistes, à condition que les deux communiquent pour assurer la sécurité routière. L’idée serait, à terme, de disposer un smartphone à l’avant du vélo pour que le véhicule autonome le repère.

Les partisans des voitures autonomes sont persuadés que ces dernières sont les véhicules les plus sûrs et les moins dangereux sur la route, notamment pour les cyclistes. Cependant, pour garantir la sécurité de ceux qui roulent en vélo, il faut qu’elles soient capables de prévoir leurs déplacements.

Nathaniel Fairfield, ingénieur chez Waymo, la filiale de voitures autonomes de Google, travaille depuis plusieurs années sur le problème. Il a mené une expérience peu banale en demandant à plusieurs cyclistes de rouler près d’une voiture autonome pour voir si le véhicule arrivait à anticiper leurs déplacements.

Selon lui, l’objectif est « de prédire ce que [les vélos] feront après ». « Les robots doivent être capables de résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés puis rentrer » estime-t-il.

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1 mètre d’espace

En effet, le premier challenge de Waymo est incarné par les cyclistes, le vélo étant très prisé aux États-Unis. C’est également une communauté très touchée par les accidents de la route avec presque 1 000 cyclistes tués et 45 000 blessés en 2015, selon le Département des Transports américain.

C’est pourquoi les voitures autonomes de Waymo sont programmées pour dépasser les cyclistes en respectant les lois des états et en leur laissant environ 1 mètre d’espace. Si les voitures ne peuvent pas dépasser, elles attendent que les vélos passent.

Pour Nathaniel Fairfield, « les cyclistes, comme les piétons, sont les plus vulnérables sur la route, […] nous voulons les traiter avec attention et soin  ». Il a donc mis au point un système pour vélo composé de nombreux éléments encombrants — une antenne GPS, un Lidar… — en attendant, il l’espère, de voir aboutir la technologie sous une forme plus compacte. Par exemple en plaçant simplement un smartphone à l’avant du véhicule pour permettre au véhicule autonome de le repérer.

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Si les voitures autonomes sont dotées de systèmes d’alerte de collision et de freins automatiques, elles ont encore du mal à détecter les cyclistes, comme l’a reconnu Uber lors de ses tests à San Francisco fin décembre.

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