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Google veut former 70 000 personnes aux métiers du numérique en France

Aider les TPE/PME à réussir la mutation numérique
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Bien conscient que pour continuer à accompagner la vague numérique qui déferle sur l'économie, il est nécessaire de former les professionnels aux bons outils, Google envisage d'assumer davantage son rôle en la matière. Pour ce faire, un grand plan de formation ambitieux va être lancé, au contact direct des gens.

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De retour en France après 10 années passées aux États-Unis, Sébastien Missoffe — ex-vice-président de YouTube et nouveau patron de Google France — veut accélérer la transition numérique en aidant 70 000 personnes à mieux assimiler les outils de cet univers. Son ambition est d'encourager la transformation numérique partout, et ce jusqu'au Conquet, la petite commune de 2 500 habitants de la pointe bretonne d'où viennent ses grands-parents. 

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S'il reconnaît que la France a, ces dernières années, su démontrer son savoir-faire dans le numérique, notamment grâce à l'initiative French Tech et à une délégation chaque année plus impressionnante au CES de Las Vegas, il réfute la pensée collective qui voudrait que notre pays soit en retard dans ce domaine. "La Silicon Valley compte beaucoup d'ingénieurs français, et ici, chez Google France, ils sont 140, sur 700 salariés. C'est un ingénieur français qui a inventé le cardboard", rappelle-t-il dans une interview accordée à Ouest France.

Cependant, il reconnaît que les besoins en formation autour du numérique sont encore immenses. Depuis cinq ans, Google travaille à accompagner professionnels et particuliers dans leur adoption du numérique, mais le géant américain veut passer à la vitesse supérieure en tenant une véritable feuille de route pour un plan de grande envergure qui se fixe donc pour objectif de former 70 000 personnes. Cela se fera sur le terrain, au contact des TPE/PME et des universitaires.

Un véritable potentiel pour les petites entreprises

"Le premier groupe auquel nous nous adressons, ce sont les TPE/PME. Souvent, pour les petites entreprises, se former sur le numérique, c'est une démarche presque aussi intimidante que remplir sa feuille d'impôts" remarque-t-il, alors que les potentiels de retour sur investissement sont bel et bien là. Selon une étude qu'il cite, 59 % des Français achètent en ligne,mais seules 11 % des entreprises vendent en ligne. Or dans tous les métiers, le numérique a un grand rôle à jouer, ne serait-ce que pour développer une clientèle. 

"Savez-vous qu'un tiers des requêtes mobiles sont des requêtes locales qui les concernent potentiellement : « où est la pharmacie ? », « à quelle heure ce restaurant est-il ouvert ? », « où puis-je trouver un plombier ? » Avec les chambres de commerce, nous aidons les TPE/PME à avoir plus de succès", explique-t-il. Bien sûr, la démarche n'est pas totalement désintéressée, car plus d'entreprises qui travaillent leur présence en ligne, ce sont potentiellement plus de campagnes publicitaires à signer, et donc plus de chiffre d'affaires pour Google. 

Reste que ce vaste plan de formation ne s'adresse pas qu'aux professions libérales, aux artisans ou aux petits commerces. Les particuliers sont aussi concernés, et notamment les personnes en formation, les étudiants. Sébastien Missoffe rappelle qu'actuellement 50 000 emplois ne sont pas pourvus dans le numérique. Il suffirait pour y remédier de former correctement les gens à ces métiers. "Nous travaillons de près avec les universités, ville par ville, pour améliorer l'employabilité des étudiants grâce à une certification délivrée sur le marketing digital", assure-t-il, évoquant comme domaines de formation la conception de sites web et d'applis, l'analyse des données ou encore la mise en place de nouveaux formats publicitaires.

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Moitié machine à écrire, moitié machine à café, Mathieu a le ctrl soyeux et la maj facile. A peu près sportif, adepte de l'humour approximatif et végétarien par intermittence, il aime (presque) aller au bout des choses

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