Shapeheart veut jouer les gros bras sur le marché du sport connecté
Après avoir présenté le prototype de son brassard connecté au CES 2017 de Las Vegas, la start-up Shapeheart en lance la commercialisation sur Kickstarter.
Withings, PKvitality, Sevenhugs, Slow Control… Les champions français du bien-être connecté sont nombreux. Un petit nouveau veut rejoindre le club : la start-up Shapeheart, fondée en octobre 2015. Son but : démocratiser la donnée de fréquence cardiaque. Plutôt qu'un bracelet ou une montre, ses fondateurs ont créé un brassard connecté pour sportifs. "La prise de cardio au poignet peut se révéler peu fiable : le bracelet a tendance à bouger alors qu'il faudrait qu'il soit serré pour que la mesure soit efficace", explique Antoine Schwoob, fondateur de la start-up. Les dispositifs thoraciques sont plus efficaces mais peuvent se révéler contraignants pendant l'effort. La mesure au bras est un compromis intéressant.
high et low tech
Les fondateurs de Shapeheart ne sont pas les seuls à croire dans cette approche, et dans le succès de leur produit. La start-up a remporté le challenge Objets connectés organisé par Fnac et Intel en 2016 et puis a intégré plus récemment l'accélérateur parisien Le Tremplin.
La première version de son brassard – non connectée, mais avec le système breveté de pochette textile aimantée permettant de courir en musique avec son smartphone – doit arriver sur les étals de la Fnac dès juin 2017. La version connectée, avec le cardiofréquencemètre communicant intégré, est en pré-vente sur Kickstarter, pour une livraison avant Noël. Il sera compatible avec la plupart des applications mobiles de running, Shapehart ayant fait le choix de se concentrer sur la partie hardware. L'équipe de la start-up assume courir sur deux pieds – low et high tech. "La version non connectée permettra de financer la version connectée", résume Antoine Schwoob. "C'est une façon d'installer notre marque, de montrer notre design et nos technologies".
Livraison du shapehart connecté en fin d'année
Le top départ de la campagne de financement participatif (dont l'objectif de 35 000 euros a été dépassé en une semaine) est aussi celui d'un sprint pour les cinq salariés de la start-up, qui comptent bien livrer les pré-acheteurs dans les temps. "Il y a eu beaucoup de travail en amont, sur le design industriel, la recherche de partenaires pour la fabrication. Nous sommes prêts", assure le fondateur. La start-up ne cache pas ses (grandes) ambitions, avec l'objectif de vendre 150 000 brassards dans les prochaines années. Avant, peut-être, de lancer d'autres objets connectés de bien-être innovants.
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