Pas d’Industrie du Futur sans ERP performant !

Soutenues depuis 2013 par le gouvernement au travers de plans successifs en faveur d’une relance de l’industrie, les PME françaises amorcent le virage vers l’industrie du futur : une industrie flexible, personnalisable et novatrice.

L’industrie 4.0, au cœur de la compétitivité des PMI françaises

La part de l’industrie dans l’économie française recule depuis plusieurs années. Entre 1970 et 2014, la part de l’industrie manufacturière dans le PIB français a diminué de moitié, passant de 22% à 11%. Il est donc indispensable de relancer le secteur industriel français en améliorant la compétitivité des entreprises, et tout particulièrement des PME qui représentent près de 90% des entreprises industrielles en France. Comme les groupes industriels, les PMI doivent faire face à la mondialisation des échanges et à l’accroissement de la concurrence, à une demande client qui évolue vers des produits plus complexes et personnalisés…

Pour être compétitives, elles doivent pouvoir s’adapter de façon continue et rapide à l’évolution de la demande, innover et faire évoluer leur business model  vers des produits à plus forte valeur ajoutée. La transformation numérique des entreprises est au centre de la modernisation de l’industrie.

Les nouveaux usages que sont le Cloud, la mobilité, l’Internet des Objets, la simulation numérique, la réalité virtuelle, le Big Data... vont fournir à l’entreprise des informations précieuses en temps réel, qui lui permettront par exemple, d’anticiper des pannes grâce à la maintenance préventive, de mieux identifier les attentes de ses clients, de mieux appréhender la variabilité de la demande… Toutes ces technologies comme d’autres à venir, rendront l’entreprise et son outil de production plus communiquant et plus intelligent. Elles sont les leviers qui permettront aux PMI de gagner en flexibilité, réactivité, adaptabilité et bien sûr en compétitivité.

L’ERP, la clé d’une industrie performante

Le numérique dans l’entreprise génère nécessairement une augmentation des volumes et des flux d’informations, qu’il s’agisse de données internes (outil de production, machines) ou externes (fournisseurs, clients…). Une puce RFID, par exemple, peut servir non seulement à tracer le produit dans son parcours au sein de l’usine, mais également jusqu’au client final et pourquoi pas à analyser la façon dont il est utilisé. C’est là que l’ERP, outil de gestion intégrée, joue un rôle fondamental : il devient le chef d’orchestre indispensable pour centraliser l’ensemble de ces données, coordonner les échanges d’informations entre l’entreprise et son éco-système et contribuer à la continuité numérique. Concrètement, l’ERP consolide dans un référentiel unique l’ensemble des données propres à l’entreprise ou collectées par elle, et interconnecte les différents flux de la « chaîne industrielle », de la commande client à la livraison. C’est à partir de l’analyse de ces informations que l’on peut prendre des décisions et piloter l’entreprise de manière proactive et flexible, à condition que l’ERP :

  • Communique et interagisse avec les autres systèmes de l’entreprise et son outil de production en temps réel ;
  • Interconnecte les systèmes d’informations pour fluidifier la circulation de l’information entre clients ou donneurs d’ordre, fournisseurs ou sous-traitants, filiales ou groupes d’appartenance, etc ;
  • Permette la mise en œuvre  de processus collaboratifs via des portails ou plateformes d’échanges ;
  • Donne la possibilité de disposer rapidement et facilement de ressources de stockage et de traitement de l’information ;
  • Réponde à l’évolution des processus et permette des reconfigurations rapides pour prendre en compte les évolutions de l’entreprise dans son organisation.

Demain, seules les PME industrielles qui auront su tirer profit des possibilités qu’offrent les outils numériques et se seront dotées en parallèle d’un ERP performant, resteront compétitives. Elles auront les moyens d’être agiles et proactives, pour créer de la valeur tout en s’adaptant aux changements.

Les nouveaux acteurs industriels seront ceux qui produiront non plus des produits mais des services, grâce cette intelligence embarquée dans les machines qui permettra, par exemple, d’analyser à distance l’état d’un produit.