Crédits : Air Force

L’iode radioactif ou, iodine 131, est un isotope radioactif qu’on détecte la plupart du temps lors d’une fission nucléaire. Des organismes de contrôle officiels ont justement annoncé, dans un communiqué, avoir détecté sa présent en janvier dans plusieurs pays, dont la France. Les taux observés dans les échantillons d’air prélevés restent très faibles et ne présentent pour le moment aucun risque pour la santé. Ils ne représentent qu’1/1000e de ce qui a été mesuré après l’incident nucléaire de Fukushima. Mais ils préoccupent tout de même les observateurs, qui n’ont toujours pas trouvé d’explications à sa présence. Vendredi dernier, les États-Unis auraient envoyé un avion, un WC-135 Constant Phoenix, afin qu’il survole plusieurs pays d’Europe et effectue des analyses de l’air. En échantillonnant l’air de cette manière (à haute altitude et sur de larges zones), l’appareil pourrait permettre d’avancer des hypothèses. La procédure normale veut que les prélèvements aident à déterminer quel genre de détonation aurait pu se produire et la manière dont elle aurait pu se répandre. Il reste difficile d’affirmer que la sortie de cet avion américain constitue la preuve qu’un incident nucléaire s’est produit. Mais les spécialistes cherchent déjà une explication du coté de l’Arctique. Sur Twitter, de nombreux utilisateurs affirment déjà que la Russie aurait repris ses tests nucléaires dans la zone. Mais aucune analyse sismique n’a pour le moment enregistré de détonation dans la région récemment. D’autres avancent que ces activités pourraient émaner des États-Unis, qui auraient décidé de relancer leurs essais nucléaires, depuis l’élection de Donald Trump. Des informations plus concrètes pourraient émaner prochainement du Pentagone. Sources : IRSN