Dois-tu t’atteler à bien choisir ton idée de business ? Évidemment… Les idées comptent. Car une bonne idée est la fondation de tout ce qui s’ensuivra. Tu ne vas pas construire quelque chose dont tout le monde se fout…

Tu veux du rentable. Ta tâche est donc de trouver une idée profitable avant toute chose.Formation Création et développement d'une activité de formation

Mais ce n’est qu’un début.

Et tu devras éviter 10 erreurs très courantes au moment de choisir ton idée.

Pour ce faire, amusons-nous un peu avec l’exemple de David Packouz et Efraim Diveroli.

Leur histoire est tellement dingue qu’Hollywood en a fait un film : War Dogs.

Au milieu des années 2000, deux jeunes de Miami ont la « bonne » idée de vendre des armes au gouvernement américain par le biais du site d’appel d’offres du Pentagone.

La demande est importante (merci aux guerres du petit Bush en Irak et en Afghanistan).

L’affaire est juteuse, légale (enfin, en principe) et ils font fortune :

7 millions de dollars de chiffre d’affaires la première année, ce qui n’empêche pas leur business de tourner au désastre très rapidement.

Pourquoi ?

Parce que nos deux entrepreneurs ont fait 5 des 10 erreurs que tu vas découvrir dans cet article. Et ont accessoirement joué avec le feu…

L’exemple est extrême, je te l’accorde, mais il est amusant et marque les esprits.

L’important pour toi, c’est qu’à la fin de cet article tu pourras répondre à la question :

« Est-ce une bonne idée de business pour moi ? », ce qui te donnera bien plus confiance pour lancer ton activité.

1. Choisir une idée de business qui n’a aucun rapport avec tes compétences et tes points forts

Erreur n°1 de Packouz et Diveroli :

Pour le coup, Diveroli s’y connait déjà un peu en vente d’armes à feu. Et après avoir bossé pour son oncle dans la fourniture d’équipements militaires, il s’enfuit avec la liste des clients du tonton.

Par contre, Packouz est massothérapeute et complètement vierge dans le métier. Un sacré grand écart qui lui vaudra de nombreux déboires.

Mais quoi qu’il en soit, nos deux loustics n’ont ni l’expérience ni les épaules pour rentrer dans un milieu aussi dangereux sans galérer et y laisser des plumes.

Pour cette erreur, je ne passerai pas par 4 chemins :

Commencer un business est une aventure déjà assez difficile.

Voilà pourquoi tu dois te faciliter la vie en utilisant tes compétences actuelles et ton expérience pour démarrer. Pourquoi pas créer un organisme de formation sur tes domaines de compétences.

Beaucoup d’entrepreneurs en herbe font l’erreur de jeter leurs acquis à la poubelle pour se lancer dans des domaines dont ils n’ont aucune maîtrise.

La tendance est la suivante :

  • Ton job t’ennuie et te fatigue ;
  • Tu tombes sur un article ou un podcast qui te parlent d’une idée porteuse ;
  • Et tu t’embarques dans un domaine pour lequel tu n’as aucune notion.

Résultat : tu t’investis dans l’apprentissage de toutes nouvelles compétences tout en te formant au business en même temps.

C’est trop de boulot pour un début ! Raison de l’échec de la plupart des petits business.

Certes, je ne te dis pas de reproduire exactement ce que tu fais dans ton travail actuel, mais ne jette pas tout.

Sache orienter ta recherche d’idées en fonction des compétences dont tu disposes déjà. Car si tu n’en as aucune pour le business que tu décides de lancer, cela te demandera trop d’efforts et tu finiras par te décourager.

Pas besoin d’être un expert non plus. Mais un minimum de connaissances te donnera un énorme coup de pouce. Et plus tu en auras dans ton activité, plus vite tu auras de succès dans ton entreprise.

2. Choisir une idée de business qui n’intéresse personne

Ici, pas d’erreur pour Packouz et Diveroli :

Afin de ne pas transgresser la loi antitrust lors de ses guerres, l’administration Bush ouvre son marché de fournitures militaires à de petits négociants indépendants.

La liste des produits est sur le site internet du Pentagone. Diveroli repère la demande, passe commande auprès des fabricants et les revend à l’armée US qui en a besoin sur le terrain.

Il ne va pas vendre du sable dans le désert irakien sachant les pistolets Beretta y partent comme des petits pains.

Le plus gros objectif d’un business (à part faire beaucoup d’argent bien sûr) est d’apporter quelque chose dont les gens ont réellement besoin.

Alors, que faire pour garantir la viabilité de ton idée ?

En demandant simplement aux gens concernés s’ils sont intéressés. Rien de plus facile pour savoir s’ils souhaitent utiliser ton service ou ton produit.

Ça a l’air con dit comme ça. Mais c’est l’erreur la plus fréquente que font les entrepreneurs.

Ils pensent à une idée, se marient avec, travaillent des mois pour lancer leur business et puis… Rien.

Bien entendu, ils ne se sont jamais adressés à leur marché.

Pas besoin ! Leur idée est tellement géniale.

Je suis passée par là moi aussi. Et je t’avoue que je verse une petite larme en te le dévoilant.

Je te garantis qu’aujourd’hui je demande toujours aux bonnes personnes avant de construire quoi que ce soit. Pas à mon père ou à ma meilleure amie (surtout pas), mais à 30, voire 100 personnes et pas n’importe lesquelles.

Mais faisons simple : commence par obtenir des réponses pertinentes de la part de 10 personnes. Sois simplement sûr que tu t’adresses aux bonnes. Ce qui nous amène à l’erreur suivante…

3. Choisir une idée de business sans connaître suffisamment ton client cible

Pas d’erreur pour Packouz et Diveroli. Enfin, presque…

Leur unique client est le ministère américain de la Défense. Et ils connaissent bien son problème : contourner la loi antitrust qui interdit le monopole du commerce des armes en faisant appel à des vendeurs indépendants.

David Packouz et Efraim Diveroli

Les vrais Packouz et Diveroli ravis de satisfaire leur client

Par contre, en revendant des munitions de Kalachnikov périmées à l’État, ils ont joué aux malins avec un trop gros poisson. À croire qu’ils ne connaissaient pas si bien leur client cible… Mais cela ne te concerne pas. Car tu n’es pas là pour pigeonner tes clients, si petits soient-ils.

Par contre, si tu ne connais pas ton client cible, comment comptes-tu résoudre l’un de ses problèmes ?

Garde cette chose importante en tête :

C’est en comprenant tes prospects profondément que tu trouveras une idée de business vraiment profitable.

Car en les connaissant intimement, tu cibles leur problème et es capable de l’exprimer bien mieux qu’ils ne le feront jamais. Ainsi :

  • Tu formules ton offre parfaitement avec leurs mots propres ;
  • Et tu leur donnes exactement ce qu’ils désirent.

Impossible ? Détrompe-toi.

Il y a une technique très simple pour obtenir ce résultat :

  • Écoute les gens autour de toi ;
  • Écoute leurs problèmes ;
  • Et écoute-les encore.

Chose que nous, pauvres humains, avons beaucoup de mal à faire au quotidien.

Stephen Covey l’exprime parfaitement :

« La plupart des gens n’écoutent pas dans l’intention de comprendre ; ils écoutent dans l’intention de répondre. »

Et si tu ne parviens pas à poser les bonnes questions lors de tes interactions, il est fort probable que tu sois focalisé davantage sur tes réponses que sur l’écoute de tes prospects.

N’oublie pas non plus que les gens sont souvent trop absorbés par leur vie pour parvenir à exprimer la chose qui les agace sur le moment.

Pour eux, c’est juste un truc qui les emmerde de manière sporadique. Et puis ils oublient.

Normal, ils n’ont pas passé des semaines à cerner leur problème. Alors que toi oui ! Enfin, si tu les as bien écoutés et compris.

Tu auras pris le temps de synthétiser tous leurs désirs et frustrations au point d’expliquer leur problème plus clairement qu’ils ne le font eux-mêmes.

Et lorsque tu leur présenteras ta solution, ils se diront :

« Mais c’est exactement ce dont j’ai besoin ! »

À ce stade de l’article, tu te dis peut-être :

« C’est bien beau tout ça, mais sans pratique, autant pisser dans un violon. »

Pas faux…

Voilà pourquoi je mets à disposition des lecteurs de mon blog un système étape par étape pour trouver son idée de business profitable.

7 leçons accompagnées de PDF d’activités conçus pour que tu réalises les bonnes actions.

Si tu souhaites trouver une idée capable de t’amener à un business rentable, clique sur le bouton orange pour obtenir le cours :

Laisse-toi guider à travers les exercices et à la fin, tu disposeras d’une idée validée qui vend.

Ce cours part des nouvelles tendances pour raccourcir ton chemin vers la réussite alors, profites-en.

4. Choisir une idée de business qui ne se démarque pas assez

Là encore, Packouz et Diveroli ne font pas d’erreur :

Alors que la plupart des commandes concernent de grosses compagnies d’armement, Diveroli découvre aussi des quantités d’armes beaucoup plus modestes à pourvoir.

« Ramassons les miettes, car ces miettes valent déjà un paquet de dollars ! »

En nichant leur offre, nos entrepreneurs touchent un marché plus petit, mais bien assez fructueux pour eux deux. Tout en se démarquant du reste des gros vendeurs qui délaissent ces petits contrats.

À partir du moment où tu résous un réel problème, ton idée de business touche un grand nombre de personnes intéressées. Et tu te retrouves fatalement sur une place de marché bien établie.

Tu te heurtes donc à la concurrence.

Et ce n’est pas un mal, bien au contraire ! Cela signifie que tu es certainement sur un bon créneau.

Mais qui dit « concurrence » dit « se démarquer ».

Tu dois donc donner de bonnes raisons à tes clients potentiels de te choisir plutôt qu’un autre.

Comment sortir du lot ?

En nichant ton offre.

Sois plus spécifique, affine ton marché. Adresse-toi à un plus petit nombre de personnes en trouvant une idée très précise de ce qu’elles recherchent.

N’aie crainte de toucher moins de monde tant que « moins » représente « assez » pour gagner suffisamment d’argent avec ton idée.

Le principal c’est qu’une fois de plus tes clients se disent :

« C’est exactement ce que je recherche ! »

Par exemple, tu ne vas pas vendre n’importe quel service de rédaction web à tout le monde. Vends plutôt tes services de rédaction de page de vente spécialisée dans la santé.

Voilà ce que signifie « nicher ».

5. Choisir une idée de business que tu n’es pas capable d’assumer

Erreur n°2 de Packouz et Diveroli (leur plus grosse bourde) :

Forts de leurs premiers succès et galvanisés par la consommation quotidienne de cocaïne, nos amis ont la folie des grandeurs.

Ils décrochent un contrat estimé à plus de 300 millions de dollars afin d’approvisionner les troupes afghanes en munitions pour AK47. Autant dire que le nombre de balles est astronomique !

Pour assurer le contrat, ils doivent gérer une logistique démentielle :

  • Trouver les munitions dans des stocks albanais abandonnés par l’URSS ;
  • Fournir les camions et assurer les transports jusqu’en Afghanistan ;
  • Négocier sur place avec des trafiquants de tous poils, etc.

Autant dire que pour deux gars de Miami qui travaillaient uniquement comme intermédiaires avec une connexion internet et un téléphone portable, la tâche est titanesque.

Et pour ne rien arranger, ils se font truander en achetant des balles de fabrication chinoise interdites à la vente par la loi américaine… et périmées pour la plupart. Dur.

Bref, il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre lorsque tu te lances pour la première fois.

Trop d’entrepreneurs débutants partent d’une idée trop complexe pour réussir à la concrétiser.

Tu ne vas pas construire un SaaS ou une plateforme de mise en relation style Airbnb quand tu débutes.

Il faut apprendre à marcher avant de courir. Alors, commence petit.

Voilà pourquoi je recommande toujours à un novice de commencer par vendre ses services avant de créer un produit que j’estime réservé aux entrepreneurs expérimentés.

Lorsque je dis « expérimentés », je parle de ceux qui ont «obtenu des résultats» et pas simplement «des années d’expérience».

Le freelancing est la manière la plus simple de te faire la main avec le business et la plus rapide pour gagner tes premiers revenus.

Ainsi, tu pars de tes compétences pour vendre tes services sans passer des mois à construire un produit. D’autant plus que cela implique une stratégie marketing beaucoup plus élaborée.

Te lancer dans quelque chose de trop complexe te fera rencontrer tellement d’obstacles que tu risquerais d’abandonner.

Tu dois donc choisir une idée de business que tu es capable d’assumer en termes de temps et de capacités.

N’oublie jamais qu’un projet prend toujours plus de temps que tu l’imagines.

Alors, attèle-toi à créer quelque chose qui résout parfaitement un petit problème au départ, et tu auras tout le temps de le faire grandir par la suite ou de t’attaquer à des idées de business plus complexes.

6. Choisir une idée de business que tu n’as pas envie de gérer sur le long terme

Erreur n°3 de Packouz et Diveroli :

Et plus précisément de Packouz. Le bonhomme n’est pas spécialement attiré par les armes, leur préférant les instruments de musique.

Diveroli l’appâte simplement en lui faisant miroiter une vie plus palpitante que massothérapeute et avec beaucoup d’argent à la clé.

Packouz vient d’avoir une petite fille et essaye de compartimenter son activité controversée avec sa vie de famille. Mais entre les voyages répétés, les fréquentations malsaines et les embrouilles avec le gouvernement, autant dire que c’est mission impossible.

Saisir une opportunité peut être une bonne chose.

Mais le but n’est pas de te jeter sur une idée, plein d’enthousiasme, pour te dire des mois plus tard :

« Je n’aime pas du tout ce que je fais. »

Tu dois donc réfléchir à ton business en pensant un minimum à long terme.

Tu n’as pas envie de te dire finalement :

  • Cela me demande bien trop de boulot ;
  • J’ai trop de tâches répétitives ;
  • Cela ne correspond pas à mon éthique et mes valeurs ;
  • Je n’aime même pas ce que je vends ;
  • Je dois être éveillé la nuit et ma meuf ne le supporte plus ;
  • Je déteste le type de clients avec lesquels je travaille.

Bref !

Demande-toi plutôt en amont :

« Si je réussis, à quoi ressemblera mon entreprise dans quelques années ? »

« Comment devrai-je gérer une telle entreprise ? »

Grâce à cette vision du futur, tu éviteras de t’investir dans un business totalement incompatible avec la vie que tu souhaites mener.

Tu comptes voyager 6 mois par an ? Ne te lance pas dans un taf qui nécessite une présence en local. Car tu auras trouvé ta clientèle sur place, tu te seras fait un nom et tu seras obligé de rester dans ta région les prochaines années à venir afin d’assurer ton business.

C’est un peu comme une relation amoureuse :

Tu tombes amoureux. Tu t’installes avec ta dulcinée. Tu vis d’amour et d’eau fraîche les premiers mois sans penser au futur… et après ?

Il arrive que nous n’y réfléchissions pas assez et nous vivotons avec notre moitié qui ne nous correspond qu’à moitié.

Ça aussi je l’ai vécu. Et cela m’a coûté 7 ans !

C’est exactement le même principe avec tes idées de business.

Penses-y sérieusement.

En commençant aujourd’hui, tu y seras encore dans les 5 ans qui viennent.

Alors, pose-toi 5 minutes et fais le bilan :

« À quoi ressemblera mon entreprise dans 5 ans (nombre d’employés, en ligne ou en local, quels clients, quels moyens de communication, etc.) ? »

7. Choisir une idée de business parce qu’elle semble être la plus simple de toutes

Erreur n°4 de Packouz et Diveroli :

Au départ, l’idée paraît enfantine : jouer les intermédiaires entre la demande et l’offre de matos militaire par le biais d’un site internet. Un ordinateur connecté et deux cellulaires suffisent pour engranger les millions.

Mais c’est sans compter (entre autres) sur les problèmes de logistique dus aux relations internationales.

Nos compères signent pour livrer une cargaison de Beretta à Bagdad. Manque de bol, l’Italie interdit l’exportation vers les pays en guerre. Le stock de pistolets finit bloqué en Jordanie, les obligeant à quitter Miami pour récupérer les armes et leur faire passer la frontière en contrebande.

Bureau-improvisé-Amman-film-war-dogs

Les bureaux d’Amman semblent effectivement moins faciles d’accès que ceux de Miami…

Une des nombreuses aventures qui rendra leur business bien plus complexe et dangereux qu’ils ne l’imaginaient.

N’as-tu jamais connu un pote qui se sentait entrepreneur dans l’âme parce qu’il passait simplement d’une idée à l’autre ?

Un soir, il tombe sur « La semaine de 4 heures de Tim Ferris » et il se dit :

« Mais c’est trop simple en fait ! »

Le lendemain, il te dégote la formation « pour devenir riche en 3 mois ».

Et le surlendemain, il te déclare qu’il va monter un business qu’il a découvert dans un magazine d’entrepreneur lui assurant que c’est l’idée du siècle (réalisable en 3 semaines).

CARTON ROUGE !

Il n’y a pas de business facile.

Où cela se saurait et tout le monde serait riche.

Alors, si tu comptes te lancer en faisant le minimum d’effort, gaffe à la désillusion.

Car appâté par l’apparente simplicité d’un business vanté dans une liste, le jour où tu le lanceras, tu risques de lutter comme un âne faute de préparation.

Bien sûr, rien ne t’empêche de trouver ton idée de business dans une liste.

Moi-même, j’en ai créé plusieurs :

Ces listes sont d’excellentes sources d’inspiration.

Mais reste à savoir si elles sont si simples à mettre en œuvre à ton niveau. Alors, sers-t’en, mais reste sceptique quant à leur facilité d’exécution.

Il n’y a pas de raccourci dans le business. Et si tu penses choisir une idée parce qu’elle semble facile à réaliser, tu risques de ne pas être prêt pour assurer ton activité.

8. Choisir une idée de business que tes clients potentiels ne sont pas prêts de payer

Cette fois-ci, pas d’erreur Packouz et Diveroli :

Les documents officiels de leur société AEY le prouvent : entre 2004 et 2008, la somme des contrats qu’ils ont obtenus est estimée à plus d’un tiers de milliard de dollars !

Diveroli ne s’en cachait pas en prétendant même qu’il faisait 200 millions de dollars de chiffre affaires chaque année.

La guerre est l’un des plus gros générateurs de fric, tout le monde le sait. Les clients de ce vaste marché sont prêts à débourser des sommes faramineuses pour imposer leurs lois à leurs voisins.

Et l’armée américaine a toujours « un peu » d’argent liquide en stock pour s’en octroyer les moyens…

C’est malheureux, mais c’est ainsi.

Lors de la recherche de ton idée profitable, l’une des questions cruciales que tu dois te poser est :

« Mes clients potentiels seront-ils prêts à payer pour ma solution ? »

Comprends bien que même lorsque ton activité répond à un besoin, si ta cible n’est pas prête à payer pour ton produit ou ton service, tu échoueras.

Ton client doit donc ressentir le besoin insatiable de résoudre son problème pour être prêt à te payer quoiqu’il arrive, même le prix fort.

Alors, fais en sorte de t’en assurer en amont.

Certains problèmes et frustrations ne sont pas assez importants pour en tirer un business rentable. Et beaucoup de gens en accepteront la solution uniquement si elle est gratuite.

Difficile de savoir à l’avance si les gens payeront ou non. Raison pour laquelle une idée de business n’est jamais sûre à 100 %.

Mais il y a malgré tout quelques techniques qui te permettent de t’en assurer raisonnablement :

  • Trouve des preuves que des personnes payent déjà pour des solutions similaires ;
  • Discute avec tes prospects pour savoir s’ils ont la volonté de payer.

Mais attention ! Ils auront beau dire qu’ils le feront, ce n’est en aucun cas une garantie.

La méthode la plus efficace reste donc de prévendre ton idée (principe du Lean Start-up).

Le but est de minimiser tes risques en vendant ton produit avant même de l’avoir (entièrement) construit.

Tu crées simplement un « produit minimum viable » : le plus petit produit possible que tu vends au préalable pour valider ton idée de business.

C’est ainsi que j’ai créé mon cours en ligne payant :

Au lieu de dépenser 6 mois et des milliers d’euros dans la création d’un site et de vidéos au risque de ne faire que quelques ventes, j’ai simplement créé mes cours en PDF.

Puis j’ai proposé de les envoyer par mail à mes prospects pour un prix mini en contrepartie de leurs feedbacks.

Le pilote a bien fonctionné et j’ai eu assez de clients payant pour lancer le site de ma formation avec vidéos à l’appui.

Si tu souhaites connaître cette méthode en détail pour l’appliquer, télécharge mon guide gratuit : Comment créer un business en ligne rentable.

9. Choisir une idée de business que tu n’arrives pas à expliquer simplement

Dans le cas de Packouz et Diveroli, il n’y a pas plus simple :

« Je vends du matos militaire au ministère de la Défense. »

Côté business, c’est tout bon. Enfin, si l’on fait abstraction du côté éthique.

Car si tu dois expliquer à ton conjoint pacifiste que tu vends des armes de guerre, la tâche risque d’être effectivement un peu plus compliquée… situation dans laquelle Packouz s’est vite retrouvé.

,Mais je gage que tu ne t’embarqueras pas dans ce genre de business.

Si tu ne parviens pas à expliquer ton idée de façon simple, il y a des chances pour que tu n’aies pas assez clairement identifié le problème ou le groupe de personnes à qui tu t’adresses.

Cela ne signifie pas que ton idée est mauvaise. Mais tu n’es peut-être pas encore assez spécifique.

Alors, assure-toi d’avoir :

  • Déniché un besoin ou problème bien réel ;
  • Et identifié correctement ton client cible.

C’est ainsi que tu créeras une solution viable pour y remédier.

Et ne t’en fais pas s’il t’est encore difficile de la décrire avec précision. Chope simplement davantage d’infos et gagne en expérience pour l’affiner avec le temps.

Tant que tu tiens ton problème et ta cible, tu es sur la bonne voie.

Essaye de formuler ta solution de la manière la plus simple possible.

Ton langage doit être court, clair et convaincant.

Petite astuce : pense aux 5 secondes que les gens consacrent à lire un tweet et efforce-toi d’expliquer ton idée en 140 caractères.

Diveroli a bien tenté le coup pour vendre sa biographie.

Ce principe s’applique autant à tes prospects qu’à tes futurs employés, investisseurs et partenaires.

Toute personne qui se mettra en contact avec toi doit comprendre ce que tu proposes en un éclair.

Alors, entraîne-toi.

10. Choisir une idée de business à laquelle tu n’attaches pas assez d’importance

Difficile de savoir à quel point Packouz et Diveroli attachaient de l’importance à la leur. Mais j’imagine que c’est avant tout l’appât du gain qui les motivait.

On dit souvent que pour réussir dans un business, nous devons nous sentir investis d’une mission. Et lorsque j’entends Diveroli dire :

« Dieu bénisse l’Amérique de Dick Cheney ! »

Je doute qu’il ait choisi son idée de business pour sauver la veuve et l’orphelin, ni même qu’il l’ait fait pour aider les USA dans leur soi-disant exportation de la démocratie.

Outre l’argent, ce business lui permet surtout de satisfaire ses instincts d’arnaqueur surdoué et de manipulateur sans scrupules.

Quant à Packouz, il n’hésite pas à quitter l’aventure dès qu’il se sent dépassé par les événements.

Si tu n’attaches pas assez d’importance à ton idée, ta volonté de travailler dessus s’amenuisera fatalement avec le temps. D’autant plus pendant les périodes difficiles (et il y en aura toujours).

Tu t’es pris de passion pour une idée de business ?

C’est très bien, mais…

Passion ne veut pas dire profit.

Et qu’en sera-t-il dans 6, 12 ou 24 mois ?

La passion est éphémère. Et (par exemple) tu n’as pas besoin d’être passionné par la rédaction de pages de vente pour te sentir impliqué dans cette activité.

Tant que l’écriture est l’un de tes centres d’intérêt et que tu te soucies suffisamment du problème de tes clients ou de la solution que tu proposes, tu pars sur des fondations solides.

Et si tu fais de ton business une mission, c’est encore mieux.

Pour ma part, j’attache une grande importance dans le fait d’aider les gens à monter leur propre business pour retrouver leur indépendance grâce à leur boulot.

Car je pense sincèrement que le monde serait bien meilleur si nous avions plus d’entrepreneurs créatifs et d’artistes mettant leur travail au profit de leur vision personnelle.

Voilà ce qui me motive le plus.

Tu dois donc te sentir suffisamment impliqué dans ton activité pour assurer ton travail sur le long terme et te donner toutes les chances de garder le cap, même lors des moments difficiles.

Et maintenant…

Peux-tu répondre à la question fatidique :

« Est-ce une bonne idée de business pour moi ? »

À présent, tu sais qu’au-delà de sa viabilité, ton idée doit te correspondre et remplir des conditions spécifiques à ta mentalité pour obtenir l’impact espéré.

Le cas de nos « War Dogs » l’illustre très bien.

Satisfaire une demande réelle, connaître leur client cible et se démarquer de la concurrence pour aboutir à une idée de business rentable ne leur a pas suffi.

Car ils ont jeté leur dévolu sur une idée :

  • Qui n’avait aucun rapport avec leurs compétences et points forts ;
  • Qu’ils n’ont pas été capables d’assumer ;
  • Qu’ils n’avaient pas envie de gérer sur le long terme ;
  • Qui n’était pas aussi simple qu’elle y paraissait ;
  • Et à laquelle ils n’attachaient pas assez d’importance…

Et alliées à leur manque d’expérience, ces erreurs leur ont été fatales.

Certes, comme je te le disais au début, ils ont également joué avec le feu. Leurs pratiques frauduleuses et leurs fréquentations véreuses les ont plongés dans un enfer juridique qu’ils ont vite regretté.

Résultat :

4 ans de prison pour Efraim Diveroli.

Et seulement quelques mois de détention pour David Packouz. Avec en prime un petit séjour dans le coffre d’une voiture albanaise et un passage à tabac dans un entrepôt désaffecté (heureux de ne pas avoir pris une balle dans la tête).

Mais j’imagine que tu seras plus raisonnable dans le choix de ton idée de business.

Quoi qu’il en soit, si tu tiens à trouver ton idée profitable, n’oublie pas de prendre mon cours en cliquant sur l’image « COURS GRATUIT » qui se trouve dans le point 3 de cet article.

Tu profiteras de 7 leçons et d’une série d’exercices à suivre pas à pas qui te feront prendre la bonne direction dès le départ.

Pour finir, sache que ton idée n’est que le premier pas vers ton business rentable.

La suite est une question d’exécution et c’est une partie difficile.

Alors, mets le paquet sur une idée solide pour te faciliter la tâche au maximum en évitant ces 10 erreurs en amont.

Car comme nous tous, tu en feras d’autres lors de la construction de ton business. Le principal sera alors de corriger le tir à chaque fois (sans jeu de mots). 😉

Haydée Bouscasse