Oui je sais. Ça fait mal. Tu as passé des heures sur ton dernier article. Au moment de cliquer sur “publier”, tu avais encore de l’espoir. Cette fois, ils vont adorer, commenter et partager. Tu te voyais déjà en haut de l’affiche #aznavourcharles. 1h après, rien…

Tu te rassures comme tu peux. “C’est encore trop tôt, ils n’ont pas encore vu que j’ai publié un nouvel article”. Le lendemain, la sentence tombe : 1 commentaire. C’est ta mère. Choqué et déçu.

Ils ne le voient pas tes lecteurs. Mais tu souffres. En silence.

Ton rêve s’éloigne et ça leur fait ni chaud ni froid. C’est terrible.

Laisse-moi t’avouer un truc dont j’ai honte. J’ai connu la même chose.

J’ai abandonné mon 1er blog.

Aujourd’hui. Voilà les commentaires que je reçois :

commentaire-blogbooster

Crois-moi, ça booste et ça donne envie de continuer (un énorme merci pour vos commentaires).

Tu vois. Ta situation est grave, mais pas fatale.

Tu peux t’en sortir.

Tu vas t’en sortir.

Tu vas recevoir ce type de commentaire et vivre cette sensation géniale d’être reconnu pour ton travail. Tu vas voir ton rêve s’approcher à nouveau. Tu vas avoir ce petit sourire en coin et te dire “je suis sur la bonne voie”. Suis-moi, je te montre comment faire.

1/ Les mots puissants

Relis ton dernier article. Qu’est-ce que tu vois ? Tu utilises toujours les mêmes mots. Les mêmes adjectifs. Le problème, c’est que :

  • Déjà c’est chiant à mourir ;
  • Et le pire, c’est que naturellement. Par fainéantise intellectuelle, tu n’utilises que des mots “simples”.

Les mots simples sont les mots de tous les jours.

Cet arbre est très grand = fainéantise.

Cet arbre est colossal = puissance.

Ce jeu est rare = fainéantise.

Ce jeu est légendaire = puissance.

Tu vois ?

Trouve le mot juste. N’aie pas peur des mots. Change les mots nuls en mots puissants qui giflent ton lecteur. À la Bayrou.

mot-puissant-gifle

(clique pour voir la gifle)

2/ Dégage les adverbes

Les adverbes… euh c’est quoi ça déjà ? Oui je sais, ils sont loin tes cours de Français. Lentement, doucement, rapidement, très vite, assez beau. C’est ça les adverbes. Des mots qui modifient le sens d’un verbe ou d’un adjectif.

Et c’est nul.

À chaque fois que tu en vois un, une alerte doit se déclencher. Attention, ta phrase risque de puer la défaite.

Regarde.

Je vais prendre un blog au hasard (réalisé en live, sans montage).

(« http://… » ...nan je déconne. Je ne donne pas l’adresse, ça ne se fait pas.)

exemple-blog-jardin

“Ce n’est vraiment pas simple surtout que j’ai de plus en plus de mal à faire les magasins à cette époque. Il y a vraiment trop de monde et je trouve le côté commercial de Noël assez dérangeant.”

Devient :

“C’est un calvaire. Je ne supporte plus les magasins à cette époque de l’année. Il y a des tonnes de gens. Le côté commercial de Noël est insupportable.”

Tu vois ? C’est flagrant. On écrit naturellement des trucs bidons. Dur pour notre lecteur qui va surement s’enfuir sur un autre blog plus fun. Le secret ? Se relire. C’est tout. Comme je viens de le faire. Là j’ai pris le 1er article sur Google…

Tu imagines bien qu’Internet est peuplé de textes nuls à chier. Fais la différence et ton lecteur s’en rendra compte direct. Il va te mettre en favori et attendre tes articles comme on attend les vacances de Noël.

Avec FUCKING impatience.

Astuce :

“Je pense que” et “Je trouve” sont à bannir. On sait que c’est toi qui penses ça en fait parce que… C’EST TON BLOG BORDEL !

Il y a des choses horribles qu’on fait tous quand on écrit, qui rendent le texte difficile à lire. Ces petits trucs insupportables sont d’une facilité déconcertante à corriger. Voici les 3 commandements des articles de génie.

3/ Plus jamais de longues phrases tu feras

Les phrases à rallonge sont imbuvables, il y a trop d’idées pour une seule phrase et du coup on doit s’y prendre à deux fois, ce qui rend la lecture de la phrase vraiment difficile, tu ne trouves pas ?

POURQUOIIIIIIIIIIII tu infliges ça à ton lecteur ?

Bannis les virgules. Remplace-les par des points.

Je sais ce que tu penses. “Oui, mais parfois je suis obligé parce qu’on ne commence pas une phrase par “mais, ou, et”

4/ Par “mais”, “ou”, “et”, tes phrases tu commenceras

Les profs de Français nous ont traumatisés. Mais on va corriger ça. Et tu vas enfin savoir écrire. Ou tu vas continuer à écrire des articles somnifères.

Choquant ?

Non.

5/ Des phrases d’un seul mot tu feras

Un vrai booster.

Les phrases d’un mot ou deux mettent un coup d’accélérateur à ton article.

Essaie.

6/ Les mots d’émotion

La puissance des films, c’est de te faire vivre l’histoire. Les scènes d’actions. D’amour. Tu es à la place du personnage et tu ressens ses émotions.

Il pleure. Tu pleures. La honte. Ne te cache pas. Ça nous est tous arrivé. Mais n’empêche que c’est la honte. Une honte collective.

Provoque le même effet avec ton article. Et c’est le carton assuré. Ton lecteur va vibrer. Sans vidéo, pas facile n’est-ce pas ? Tu savais que certains mots ont le pouvoir de transformer tes articles en véritable films d’action? Tu vas découvrir le pouvoir étonnant de ces mots.

Les mots d’émotion activent une partie de notre cerveau qui nous réveille. Ça rend ton article punchy. Les mots d’émotion font peur. Ils surprennent. Ils font rire. Ils rendent triste, heureux.

  • “Vos articles sont ignorés. C’est terrible.”

Utilise ces mots pour te connecter aux émotions de ton lecteur.

Pour le faire réagir.

  • “Ton lecteur va tomber amoureux de toi” = amour ;
  • “Réussir cet exercice de muscu va vous faire crier YES” = la joie ;
  • “Ces mauvaises herbes sont insupportables, elles vous mettent hors de vous” = la colère ;
  • “Cette méthode de perte de poids est prouvée scientifiquement” = la confiance.

7/ Les mots sensoriels

Un mot sensoriel c’est quoi ? Je sais, c’est flou pour toi. Tu es en plein brouillard. Je vais t’expliquer. Un mot sensoriel te fait sentir, toucher, voir, imaginer, entendre le texte. Assois-toi confortablement sur ton siège moelleux. Je te montre.

Si je dis : “ton article sent le moisi”. Inconsciemment, tu vas sentir cette mauvaise odeur. Ton cerveau va la simuler. Elle sera presque réelle. Tu deviens un acteur de l’article. L’article devient vivant.

Tu n’es plus juste un spectateur assis peinard dans ton rockin-pastrès-cher #humourA2balles

Les mots sensoriels ont ce pouvoir de te faire vivre le texte. Comme un film d’action au cinéma. Tu vois les explosions, tu les entends de partout. Tu es dedans.

exemple-film-action

(clique pour voir l’action)

Ton ciel s’éclaircit ? Tu comprends ce qu’est un mot sensoriel maintenant. Pour garder ton lecteur jusqu’à la fin. Ajoute des doses de piment rouge dans ton article. Ça relève le goût.

8/ Les analogies

Il existe un autre moyen de remplacer les mots simples et les adverbes. Si tu as épuisé tous tes mots puissants, d’émotion et sensoriels. Il te reste cette toute petite arme secrète qui fait des dégâts énormes.

L’analogie.

  • “Il courait très rapidement” = “Dans sa course, il a dépassé Usain Bolt. 2x.” ;
  • “Il marchait très lentement” = “il marchait moins vite qu’un escargot unijambiste”.

9/ Les mini histoires

Les mini histoires permettent d’expliquer une idée. D’une manière originale et dynamique. Résultat. On comprend mieux et ça nous sort de notre sommeil.

Imagine. Tu es à une soirée chez un pote. Vous êtes une dizaine. ,Mais toi. Tu ne vois qu’elle. Cette fille te plait. Vous passez à table. Tu as déjà réfléchi à une stratégie pour t’asseoir exactement à côté d’elle. #forceur

Le repas se passe bien. Tu l’écoutes. Elle te pose aussi des questions. Tout semble bien parti. Mais là, il se passe un truc inattendu.

Ton pote commence à raconter ses dernières vacances. Un trip de 20 jours au Cambodge. Entre visites et rencontres. Paysages et plages. Il vous éblouit avec son aventure.

Il parle. Tout le monde l’écoute. Dont cette fille. Elle a ce regard admiratif. Elle boit les paroles de ton pote. Elle rit aux éclats. Elle se voit sur la moto au Cambodge avec… ton pote. Le vent a tourné.

Tu connais cette scène, pas vrai ? C’est ça la puissance des histoires. Les histoires passionnent, envoûtent, hypnotisent. Elles te téléportent à la place du personnage. On ne lit plus un texte. On le vit.

Le blog américain LifeHacker explique pourquoi les histoires activent notre cerveau. Ton article ne doit pas être une autoroute américaine. Longue et chiante. Ton lecteur risque de fermer l’oeil et là, c’est l’accident. Fais de ton article une route de montagne sinueuse. Et ton lecteur va être attentif à chaque instant.

Une voiture peut débouler en face à tout moment. À droite, il y a le ravin. Attention. Un panneau “Risque d’éboulement”. Surprends ton lecteur. Il va t’adorer.

10/ Un ton de conversation

Le danger quand tu écris. C’est d’avoir ce ton barbant de ton prof d’Histoire en 6ème. Tu te rappelles ? Qui aime être rabaissé au rang de petit élève à qui on apprend une leçon ?

Pas moi.

Pas toi non plus je parie ?

Détends-toi.

Ton article ce n’est rien d’autre qu’une conversation avec ton meilleur ami lecteur.

Ton but c’est de l’aider.

Pour que ton article ressemble plus à une discussion détendue qu’à un cours magistral :

  • Interpelle ton lecteur avec des questions. N’est-ce pas ?
  • Arrête les mots compliqués pour paraître intelligent ;
  • Adresse-toi directement à ton lecteur en utilisant “vous” (ou “tu”) plutôt que “je” à tout bout de champ.

Une conversation, c’est entre 2 personnes. Sinon c’est un monologue.

Quoi de pire que de parler avec quelqu’un qui tu n’écoutes pas.

D’après le blog Kissmetrics, le mot “tu / vous” est l’un des 3 mots les plus puissants pour capter l’attention.

i-want-you

11/ De la crédibilité

Le problème n°1 du blogueur, c’est la crédibilité. Les lecteurs sont terribles. Ils ne croient que ce qu’ils voient. Et ils ont raison. Il y a tellement de fausses infos sur le net qu’on sait plus qui croire. On dirait une élection présidentielle. Tu n’attends pas à ce que ton lecteur boit tes paroles avant d’avoir fait tes preuves.

Voici quelques astuces pour lui montrer que tu sais de quoi tu parles :

  • Cite tes sources. Apporte les preuves de ce que tu dis ;
  • Explique tes idées par l’exemple. Si tu arrives à expliquer un concept compliqué avec tes mots. Avec des exemples faciles à comprendre. Ça montre que tu as bien compris. Que tu sais de quoi tu parles ;
  • Assume ton opinion. Oublie les mots comme : peut-être, dans certains cas, il se peut que, si, mais. Ça donne l’impression que tu es hésitant. Que tu n’es pas sûr de ce que tu dis. Même si ce n’est pas le cas.

Plus haut, j’ai parlé des histoires et de leur effet sur notre cerveau.

Je serais passé pour un guignol si j’avais dit : “tu devrais essayer de raconter des histoires dans tes articles. Peut-être que ça va plaire à ton lecteur”

Non.

Ce n’est pas “peut-être”. C’est sûr et certain à 2000%.

Des scientifiques l’ont montré. Et je t’apporte la preuve parce que j’ai fait une recherche.

À toi de jouer

Tu vois. Pas besoin d’être Shakespeare pour écrire des articles passionnants. Le secret est dans la relecture. D’abord. Écris ton article sans te poser de question. Pour avancer et ne pas bloquer à chaque phrase. Puis relis 1 fois ou 2 si besoin. Reformule tes phrases en ajoutant de la magie. Grâce à ces astuces.

Commence maintenant. Relis ton dernier article. Et applique les techniques que tu viens d’apprendre. Pendant que c’est frais dans ta tête.

Tu vas y arriver. Tes lecteurs vont dévorer tes articles. Tu vas recevoir de super commentaires comme : “j’adore ton style d’écriture”. Tu vas kiffer la life.

Écrit avec ❤️️.

Psst… pour te remercier d’avoir lu l’article jusque-là j’ai un petit cadeau pour toi. Tu as besoin de trafic ? Parce que personne ne va lire tes articles sinon… Récupère gratuitement ton cadeau avant que je change d’avis 🙂

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