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Les ondes enregistrées grâce au portable

Une application permet de mesurer l’exposition à la pollution électromagnétique.

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Publié le 30 janvier 2017 à 16h01, modifié le 31 janvier 2017 à 08h26

Temps de Lecture 2 min.

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Elles sont partout, invisibles. « Peut-être cancérogènes pour l’homme », selon l’Organisation mondiale de la santé. Telles sont les ondes électromagnétiques, notamment celles émises par une flopée d’outils de communication, mobiles, bornes Wi-Fi, appareils connectés en Bluetooth. Un projet de recherche original, ElectroSmart, propose d’en mesurer la présence grâce à un… mobile (seulement valable pour Android). Développée par une équipe de l’Inria à Nice en collaboration avec le Laboratoire d’électronique, antennes et télécommunications (CNRS et université Sophia Antipolis), l’application a été lancée fin 2016 et téléchargée 2 000 fois.

Elle enregistre les ondes liées aux protocoles du GSM, de la 3G ou 4G, du Wi-Fi ou du Bluetooth. Un micro-ondes émettant pourtant aux mêmes fréquences que le Wi-Fi ne sera pas compté. Tout comme les téléphones sans fil d’appartement, les ondes radio de la TNT ou de la FM ou les champs électromagnétiques des portiques de contrôle ou de sécurité.

Avoir des informations

« On ne connaît pas la nocivité de l’environnement électromagnétique, et notre but est que les utilisateurs puissent avoir des informations afin d’agir en coupant tel appareil ou en le déplaçant. Ça peut aussi rassurer les électrosensibles », indique Arnaud Legout, responsable du projet. Ainsi les connexions Bluetooth des kits mains libres d’une voiture peuvent dominer lors d’un trajet. Il n’existe pas d’autres solutions pour estimer une exposition aujourd’hui sinon de coûteux appareils, délicats à utiliser. Des applications permettent de repérer les antennes relais ou Wi-Fi (comme OpenSignal, Network Cell Info, Wifi Analyzer), mais elles informent sur la qualité de service plus que sur les puissances reçues.

Le logiciel enregistre en continu les différentes puissances rencontrées au long d’une journée (ainsi que la géolocalisation et l’orientation du téléphone dans l’espace). Sur l’écran, des vagues colorées résument l’exposition au cours du temps et permettent de savoir quel protocole ou quel appareil est responsable de la puissance. L’ergonomie peut surprendre. La puissance est exprimée en dBm, décibels-milliwatt. C’est-à-dire la puissance mesurée par rapport à un milliwatt (qui plus est en logarithme). Le nombre peut donc être négatif (en dessous d’un milliwatt) ou positif (au-dessus), ce qui est rare, à moins d’être très près des émetteurs. « Nous voulons aussi ajouter des comparaisons avec des niveaux moyens, dès lors que nous aurons plus d’utilisateurs », explique Arnaud Legout, qui envisage aussi prochainement d’indiquer si le mobile est lui-même émetteur.

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