Le bilan d’Obama (3) – Le tabou des droits sociaux

Malgré sa volonté de réformer l’assurance maladie, le président partant a dû faire face à de fortes résistances. L’État providence reste souvent assimilé à de l’assistanat.
© PETE SOUZA
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Adoption de l’Obamacare, hausse du salaire minimum, aides aux plus défavorisés, paiement des heures supplémentaires… Autant d’acquis sociaux obtenus sous la présidence de Barack Obama, auxquels des millions d’Américains pourraient bientôt devoir dire adieu. Et pour cause : après avoir promis le démantèlement de la réforme de santé, le nouveau président élu Donald Trump s’est empressé de nommer en décembre dernier le très controversé Andy Puzderf au poste de secrétaire d’État au Travail. Patron d’un grand groupe de restauration rapide américain, celui-ci est un farouche opposant au salaire minimum et s’oppose catégoriquement au paiement des heures supplémentaires de ses salariés qui l’ont d’ailleurs traîné à de multiples reprises devant les tribunaux. Intervention de l'Etat Pour Sheldon Danziger, professeur à l’université du Michigan et spécialiste des inégalités et de la pauvreté aux États-Unis, le désaveu de la politique sociale d’Obama n’est pas si étonnant que cela : « Historiquement, il existe dans ce pays...
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