« I’m a trapeze artist. You can push me out as far as you want… I always swing back. » – Nightwing à Batgirl
- Scénario : Tim Seeley – Dessins : Javier Fernàndez – Couleurs : Chris Sotomayor
- DC Comics – Nightwing #1 – 27 juillet 2016 – 32 pages – 2.99$
Dans l’éditorial de Gotham City, il y a « les gars de l’équipe Eternal« , qui représentent plus ou moins les artisans de la commande parfaite, excellents exécutants à défaut d’être d’excellents artistes, que le moindre pitch inspire et prêts à passer d’une série à l’autre sans se demander ce qu’ils ont à raconter dessus. C’est le contrat, et quoi que certains aient eu quelques fulgurances dans les dernières années (quelques unes), on accepte que les séries nées de cette génération seront, bon gré mal gré, des produits de milieu de gamme là pour occuper un espace, une équipe et satisfaire le public demandeur de tel ou tel personnage. C’est un peu la mention qu’on appose sur des séries comme le dernier Birds of Prey ou le Nightwing Rebirth : « fait le job », c’est à dire, pas plus et pas moins que ce qu’on en attend.
Et, me voilà donc bien embêté puisqu’à part vous décrire l’intrigue je vois mal quoi ajouter à la précédente critique. Nightwing a renfilé le costume, infiltré la Cour des Hiboux et repris un train de vie routinier à Gotham entre vie de famille et quasi vie de couple avec son flirt aux cheveux roux. Que serait un bon scénario sans élément déclencheur ? Il s’opère ici sur le manque de confiance des employeurs du héros, qui lui assignent un violent partenaire mal écrit, qui tiendra lieu d’instructeur au jeune homme dans sa nouvelle vie. A coup de lattes, et de commentaires désobligeants sur son amour du genre opposé.
Côté dessins, après Paquette on trouve ici l’artiste Javier Fernàndez qui livre de jolies planches, entre des personnages athlétiques et dynamiques et des ambiances de ville dans un classicisme là encore typé Eternal, une Cour des Hiboux bizarrement high-tech et montée en grade sur le budget général. C’est joli, les combats rendent bien, et à l’exception du design de ce nouveau « vilain », le numéro ne commet pas de faute de goût.
Dans l’ensemble, le résultat satisfait sans impressionner, mais remet tout de même pas mal l’implication de Seeley sur Grayson, série fan-favorite et succès d’estime de ces dernières années, où l’écriture du personnage était très différente. Ici, Seeley caractérise avec une certaine lourdeur l’ancien Robin, toujours dans une folie de monologues intérieurs plutôt intrusifs (là où le génie de la précédente série tenait aussi dans sa capacité à ménager le silence et les répliques à la Tom King), toujours obnubilé par ses origines et une carrière de trapéziste qui commence à dater, et apparemment pas plus avancée vis à vis du « quoi faire de ma vie » qu’au numéro #30 de la première série Nightwing des New 52. Finalement, ce retour aux sources posé par Rebirth a surtout des airs de retour au sur place, là où Johns avait au moins osé changer la dynamique du héros en dévoilant son identité secrète.
Maintenant, là encore, rien d’alarmant si vous savez ce que vous achetez – une série de routine avec le personnage que les fans voulaient revoir en costume, qui tourne sur les mêmes routines en laissant aussi plus de place à Dick par rapport à Batman. Mais, si c’est un peu dommage de ne pas oser un peu plus, on peut surtout se demander si Seeley n’avait pas déjà fait deux fois le tour du héros et que peut-être d’autres auraient plus à dire sur lui. En l’attente, l’application est là, la commande remplie, vous ne risquez pas grand chose à mettre vos sous là-dedans.
Mais au final ,tous le monde a oublier qui est Nightwing?Sa fait un moment que je ne suis plus Grayson donc si vous pouvez éclairer ma lanterne(verte X) )Sa serait sympa.
Alors attend :
En plein jour et dans la nuit noire
Nul mal n’échappe à mon regard
Que ceux qui devant le mal se prosternent
Craignent la lumière de Green Lantern :P
Pour faire simple : Grayson a tiré profit d’une machine qui a effacé tous les indices pouvant relier Dick Grayson et Nightwing et tout le monde a oublié. Du coup il décide de revêtir le masque en laissant Spyral de côté.
Oui enfin, ce n’est pas comme si l’identité de Nightwing n’avait pas été révélé au grand jour sur toutes les télévisions du monde. Je ne sais pas de quelle sorte de machine il s’agit mais elle serait utile pour nous permettre d’oublier les lofts et autres anges de la téléréalité ^^
Ah oui ,c’est spécial mais il aurait pus demander au Spectre pour que tout le monde oublie son identité .
référence ;)