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Logement étudiant : des « bons plans » abordables et solidaires

L’hébergement en cité universitaire ou les colocations classiques ne sont pas les seules solutions pour les étudiants en quête de logement. Tour d’horizon des principales initiatives

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Publié le 20 juin 2016 à 21h18, modifié le 25 octobre 2016 à 10h22

Temps de Lecture 2 min.

La colocation, une pratique en vogue chez les étudiants européens.

C’est l’un des gros casse-tête pour qui entame des études supérieures dans une autre ville que celle où vit sa famille : comment trouver à se loger avec un budget étudiant ? La première recherche consiste à se renseigner auprès de l’établissement dans lequel on a été admis. Nombre d’universités et d’écoles proposent en effet des plateformes pour aider leurs étudiants à trouver un logement. Elles présentent l’avantage de centraliser un maximum de possibilités d’hébergement à proximité de leurs locaux, auprès du Crous ou de particuliers, seul ou en colocation. Parmi les plus connues figurent Studapart, utilisée par Skema Business School, l’université de Cergy-Pontoise, ou encore ImmoJeune for School, plébiscitée par l’Edhec ou l’université Paris-VIII.

Colocations solidaires

Plusieurs associations proposent par ailleurs des colocations solidaires, qui reposent sur le principe de l’entraide. Et notamment celui de la cohabitation intergénérationnelle : les étudiants sont logés à prix modique, voire gratuitement, chez des personnes âgées, en échange de services rendus au quotidien – tâches ménagères, conversation, repas pris en commun… Les modalités de cette cohabitation varient. Le réseau Cosi, qui fédère une grande partie des associations engagées dans cette voie, estime que près de 5 000 binômes ont été formés depuis 2004 en son sein, dont 500 pour l’année 2015-2016. « C’est une expérience géniale pour des jeunes prêts à donner un peu de leur personne. Et c’est aussi une transition en douceur vers l’autonomie, lorsque l’on quitte le cocon familial pour la première fois », estime Marie Vivier, 23 ans. En quatre ans, cette étudiante en troisième année de licence en sociologie à Lyon a cohabité avec trois « dames », âgées de 63 ans, 77 ans et 83 ans, pour un loyer allant de 50 à 270 euros par mois.

Les KAPS (« Koloc’ à projets solidaires »), initiative importée de Belgique, reposent sur un principe simple : à chaque appartement en colocation (de trois à six chambres) correspond un projet social dans un quartier populaire, auquel les colocataires doivent participer. « L’idée est de créer des ponts entre les universités et les quartiers, de permettre aux jeunes de s’insérer dans la vie locale en proposant des projets concrets », explique Elise Renaudin, qui s’occupe du projet lancé par l’Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV) en 2009. Elle cite en exemple une place investie par les habitants du quartier de Villejean, près de l’université Rennes-II, grâce à des étudiants qui y ont mis en place des activités variées – lectures, tournois de jeux, etc.

Aujourd’hui, les KAPS existent dans 20 villes de France et abritent près de 460 jeunes, recrutés sur leur motivation à s’investir dans un projet solidaire. Le prix moyen d’une chambre est de 230 euros avant l’allocation pour le logement (APL) en région et d’environ 360 euros à Paris.

Colocations à loyers modérés

Dans la même veine, CoopColoc a été mis en place en 2014, en partenariat avec la mairie de Paris et des bailleurs sociaux d’Ile-de-France, à l’initiative de la coopérative Solidarité étudiante, afin de proposer aux étudiants des colocations meublées à loyers modérés. Ceux qui entrent dans ce dispositif bénéficient en outre d’un accompagnement à l’autonomie. « On monte des ateliers pour informer les étudiants sur leurs droits, sur les tâches administratives, ou encore leur apprendre à cuisiner. On souhaite créer des lieux de vie conviviaux, où les gens se sentent bien ensemble », indique Laurent Perl, chargé du dispositif au sein de Solidarité étudiante. Aujourd’hui, 70 étudiants bénéficient de ce dispositif, et Solidarité étudiante en espère 100 pour la rentrée 2017.

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