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Le patron idéal selon les jeunes de 25 ans

Ils ont 25 ans et rêvent de l’entreprise de demain. Des centaines de jeunes alternants bientôt diplômés partagent leur vision de ce qu’est un bon manager. Portrait-robot.

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Un patron accueillant, à l'écoute et formateur... Le rêve pour les jeunes qui terminent leur alternance. (Shutterstock)

Par Théa Ollivier

Publié le 23 juin 2016 à 12:16

Parmi les jeunes, qui mieux que des étudiants en alternance - avec un pied dans l’entreprise et un autre pied toujours à l’école - pour dessiner le portrait idéal du manager ?

Le cabinet Top Employers en collaboration avec le centre de formation Pôle Paris Alternance a interrogé 500 alternants de 25 ans sur le point d’être diplômé pour comprendre leurs attentes en termes de management.

Bonne nouvelle : plus de 82% des jeunes alternants de 25 ans ont une bonne opinion du leadership. Et ont aussi une idée claire des caractéristiques du patron idéal avec qui ils veulent travailler.

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1 - Un manager accueillant

Dans l’idéal, les jeunes alternants souhaitent que leur manager les prenne sous leur aile quand ils arrivent dans l’entreprise. Être bien accueillis en arrivant, une étape que 85% d’entre eux jugent clé dans leur relation avec l’employeur.

Plus de 70% souhaitent que leur manager les accompagne, leur présente le service, le fonctionnement de l’équipe et les collaborateurs dès leurs premiers jours.

2 - Un manager solide sur qui compter

Une fois intégré dans l’entreprise, le jeune veut ensuite être suivi et "cadré” par son manager. Flavia Soares, jeune responsable des ressources humaines, témoigne : “Celui que l’on appelle ‘patron’, c’est en fait l’incarnation d’un cadre solide qui permet de savoir où on va et pouvoir ainsi exercer sa liberté et sa créativité”.

Plus de la moitié des jeunes alternants de 25 ans souhaitent échanger et dialoguer directement avec leur manager pour évaluer leur potentiel. Et quand c’est le moment de parler mobilité interne et/ou évolution professionnelle, pas question de passer par le DRH ou la direction : 67% des sondés veulent en discuter directement avec leur manager de proximité. La nouvelle génération est en rupture avec la hiérarchie traditionnelle verticale et souhaite une discussion plus horizontale.

3- Un manager mentor et formateur

La “transmission du savoir” via les relations interpersonnelles est plébiscitée par près de 8 jeunes sur 10. Le manager est un modèle respecté pour son expertise du terrain. Aussi les jeunes attendent de lui qu’il  partage ses acquis et leur donne un feedback sur leur travail.

Plus de la moitié des répondants de l’étude de Top Employers pense que cela passe par le “learning by doing”. Se tromper permet de progresser ! Cela implique que le manager accepte le droit à l’erreur, selon 90% des jeunes alternants.

4 - Un manager qui fait confiance et permet d’être autonome

Pour 84% des interrogés, il est important de pouvoir s’organiser soi-même. Cela n’est possible qu’à partir du moment où leur patron leur fait confiance, une valeur plébiscitée par 59% des jeunes.

Un patron qui leur laisse une part de liberté est donc primordiale pour les jeunes, qui aspirent à de la  flexibilité au travail, notamment du télétravail (pour 62% des sondés).l

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5 - Un manager qui se préoccupe du bien-être et développement de ses équipes

Les valeurs, justement, sont primordiales pour les jeunes alternants interrogés. Ils font attention à leur qualité de vie et à l’équilibre avec leur vie personnelle. Pour 62% d’entre eux, la socialisation est importante afin de s’épanouir.

“Lors d’un de mes contrats d’alternance, mon manager portait vraiment l’accent sur le besoin de socialiser, de s’informer et de stimuler sa curiosité. Il m’a par exemple encouragée à aller suivre des conférences sur mon temps de travail”, témoigne Flavia Soares.

6 - Un manager qui communique (de vive voix)

Pour justement atteindre une bonne entente avec les équipes et leur patron, deux tiers des  jeunes pensent que le manager doit présenter les chiffres de l’entreprise de façon transparente. Ce qui rend aussi  plus efficaces les réunions d’équipe. Le rapport humain est mis au devant de toutes choses et très peu (15%) considèrent que dialoguer virtuellement via les réseaux sociaux avec leur patron soit pertinent.

Théa Ollivier

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