Review TV – Preacher S01E05 « South Will Rise Again »

Les points positifs :
  • Acteurs, réalisation, écriture
  • Odin Quinncannon, godproof son on a bitch
  • La partie « mystique » accélère
  • Un peu plus de violence
Les points négatifs :
  • Un besoin urgent d’accélérateur
  • Le Saint devrait déjà être arrivé
  • Pas assez de Cassidy dans l’épisode

« Hello. This is me, Fiore. » – Fiore


  • Preacher Saison 01 – Episode 05 – Titre : The South Will Rise Again
  • Réalisé par : Michael Slovis Écrit par : Craig Rosenberg – 26 juin 2016 – AMC

Déjà arrivée en mi-saison, Preacher a des allures de Better Call Saul dans son approche de l’avancée des intrigues a minima. Si la crainte générale de ne pas voir la série renouvelée est grande (à une époque où des promesses d’un autre genre comme Vynil ne passent pas le stade de la première saison), la peur de voir ces jolis effets de styles, acteurs talentueux et cette écriture héritée de l’esprit Vince Gilligan teinté de Garth Ennis s’achever sur un cliffhanger irrésolu est encore plus inquiétante. La série prend son temps, mais combien en a-t-elle réellement ?

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Que l’habitude de prendre les séries comme un bloc complet de 9 ou 12 heures se soit forgée sur la colline du binge-watching et des services de streaming où l’habitude veut qu’une saison arrive en totalité le premier jour, ou bien parce que nous sommes devenus plus impatients avec l’offre proposée par le petit écran moderne, a peu d’importance – cet épisode aurait pu se résumer en quinze minutes d’introduction du suivant. Passé le récit du Saint of Killers, personnage certes poignant mais dont la place ne cesse de croître depuis les premiers pas et qu’on imagine mal, au rythme de la série, voire arriver ailleurs qu’en fin de saison. Tout cet espace gâché !

Cela étant dit, « shall we wait ? », comme le demande avec perspicacité Quinncannon, l’enfoiré le plus coriace du Texas puisque même l’envie de servir Dieu ne semble pas l’empêcher d’être une ordure ? J’ai envie de dire que oui. A l’envers de beaucoup, mettons que cette fois l’attente vaut le fait de jouer le jeu. Parce que Dominic Cooper reste excellent dans son rôle de Jesse, de plus en plus imbu de lui même à mesure qu’avance le show, parce que la série emprunte un chemin familier (et à sens unique) dans la relation Cassidy et Tulip, et parce que pour des scènes de fin comme celles-ci, à l’image de l’épisode précédent, on n’est pas surs de retrouver beaucoup d’autres séries capables d’amener le même esprit sale et violent, comme le legs de son auteur en BD, un autre fana’ d’alcool et de scènes dures pour les plus de seize ans.

Sans titre

Les acteurs restent tous bons, l’humour décalé du duo angélique fonctionne comme d’habitude, mais la série s’appesantit dans le projet qu’avaient Rogen & Goldberg au départ – passer d’un road-trip à une proposition sédentaire, et donc devoir amener tout ce qui a fait la richesse des aventures du trio à eux, dans un coin paumé. Cette « sérialisation » a de bons comme de mauvais aspects. D’un côté elle donne une véritable identité à cette ville, à ce sud, qui se pare d’allures tantôt absurdes, tantôt menaçantes, comme une ville entière peuplée de tarés (là où le comics englobe l’Amérique et plus dans ce portrait corrosif), mais de l’autre, on perd du temps sur des personnages peu intéressants et on tourne en boucle sur du déjà vu.

Ce qui reste comme une habitude : Cassidy est excellent, mais pas assez présent. Il est temps que Tulip évolue elle-aussi. Fiore et deBlanc doivent informer Jesse du rôle de Dieu dans leur société « moderne », et éventuellement réveiller le Saint que tout ça aille de l’avant. En somme, un bon gros coup d’accélérateur, ou à défaut, davantage de scènes cools à base de tronçonneuses, de pochettes de sang et de flingues dans la bouche. Bref, un épisode en creux qui attend le suivant, et nous aussi.

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Blue
7 années il y a

Episode très sympa avec le retour d’une bonne vieille violence des familles malgré un Cassidy un peu en retrais ^^ Par ailleurs, le problème de lenteur dans l’avancement de l’histoire commence sérieusement à se faire sentir. La série adopte un rythme à la Walking Dead dès la première saison ce qui n’est pas adapté à cette série ….. Preacher ne peut plus se permettre d’attendre surtout qu’aucun enjeu majeur n’a été explicité (pas de saint , tres peu de passé de Jesse etc..).
Selon moi, cet épisode ou le suivant aurait du marquer un début de road trip, à voir ce que feront les scénaristes ^^

Rhyfel4815
Rhyfel4815
7 années il y a

Cet épisode confirme mon impression que les gens derrière cette série ne savent pas du tout rythmer leur épisode, on se retrouve avec 10 minutes qui nous montrent un personnage connu des comics mais complètement inconnu (et pour le moment inintéressant) pour ceux qui n’ont pas lu le support d’origine. C’est censé être un personnage important mais comme la série ne nous révèle pas qui c’est ou le pourquoi de sa présence on se retrouve forcé de suivre la vie d’un mec qui n’a rien à voir avec la trame principale (voire même la série). Les scénaristes ont du oublier qu’il n’y a pas que ceux qui ont lu Preacher qui regardent la série. La série prend énormément de temps avec les malheurs des habitants d’Annville qu’elle passe complètement à côté de son potentiel et qu’elle enterre le petit brin de folie qu’on avait dans le pilote (le meilleur personnage de la série est réduit à faire de la figuration entre 2 visites à la maison close).
Parfois j’ai même le sentiment qu’il n’y a juste pas de trame principale, c’est juste Jesse Custer qui règle les problèmes des paroissiens à coup de démolissage de free will, Tulip râle et perds son image de femme forte au passage et Cassidy se drogue parce que c’est toujours mieux que de lui donner une vraie chose à faire, Fiore et DeBlanc bougent leur fesses 2 (voire 3) épisodes en retard et Quinncannon fait des choses pas passionnantes, tue des gens qui sont là depuis 3 secondes.
En fait, le secret de Preacher, c’est que la saison 1 est une immense partie d’exposition des lieux/personnages et la série ne commencera réellement qu’en saison 2 (et très franchement, l’annulation à la fin de cette saison me ferais bien moins mal que pour d’autres séries parties récemment).

Arkham Joker
Invité
Arkham Joker
7 années il y a

C’est vrai qu’on aimerait que la série avance un peu plus mais je pense qu’à partir de la semaine prochaine, avec les deux qui expliquent à Jesse ce qu’est Genesis, le Saint (c’est bien celui du début de l’épisode ou je me trompe totalement ?) qui approche, on devrait avoir un peu plus d’action maintenant.

Porter
7 années il y a

J’ai adoré cette épisode , on doit pas être beaucoup à aimé que la série prenne son temps et le coter sédentaire.
Putain relaxe vous allez l’avoir votre putain de road trip et la comparaison à la série walking dead n’a pas lieu d’être pour moi tant la série est bien plus débridé et folle avec des personnages haut en couleurs et une intrigue avec des promesse et des mystère bien plus interessant que le simple fait de survivre.
Enfin merde on a une ambiance terrible quoi , relaxe prenez le temps savourez arrêter de vouloir absolument le comparer au comics.
Je suis fan de l’œuvre de garth ennis mais oublier la cette oeuvre vous voyez bien que c’est totalement différent sur plein de point.
Enfin bref désolé c’est juste que je commence à plus supporter les éternels comparaison aux comics ou au livre que ça soit pour got twd et maintenant preacher.

Vous vous allez que çà avance vite vous vous voulez une adaptation fidèle au comics bah lisez le comics , aucun intérêt de faire exactement pareil que le papier dans une œuvre télévisuel.

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