Séisme au Népal : Google et Facebook activent leurs outils de crise
Les géants du numérique américains Google et Facebook ont rapidement réagi au puissant séisme qui a frappé le Népal samedi, en activant leurs dispositifs d'urgence.
Poster un message sur les réseaux sociaux pour donner de ses nouvelles à ses proches : c'est désormais le réflexe numéro 1 en cas de catastrophe. Facebook a anticipé ce phénomène et lancé à l'automne 2014 le service "Safety Check", qui automatise le processus.
un message automatique pour rassurer ses proches
Grâce à la géolocalisation, et quand l'état des infrastructures télécoms le permet, Facebook envoie un message sur le téléphone des personnes situées dans une région touchée, leur demande de confirmer qu'ils vont bien, et leur permet de prendre des nouvelles de contacts situés à proximité. Le message est ensuite posté sur le mur de l'abonné, et visible par ses contacts.
Facebook a activé cet outil samedi 25 avril peu de temps après le séisme au Népal. Mark Zuckerberg l'a confirmé sur sa page, expliquant que c'est lors de ce type d'événement que la connectivité prend tout son sens.
This morning we activated Safety Check for people affected by the earthquake in Nepal. It's a simple way to let family...
Posted by Mark Zuckerberg on samedi 25 avril 2015
Google a de son côté réactivé son outil "Person finder", un service qui permet de rechercher un proche disparu, ou donner des nouvelles de personnes situées dans la zone touchée. Le service est rudimentaire : il se compose de deux boutons, "je recherche quelqu'un" et "j'ai des informations sur quelqu'un". Person Finder est également consultable via SMS en envoyant simplement le nom de la personne recherchée. Ce 27 avril à la mi-journée, 5 500 notes avaient déjà été rentrées dans l'outil.
Twitter, outil de communication des autorités
Twitter ne dispose pas d'un outil similaire à ceux de Facebook et Google, mais a développé un service d'alerte, "Twitter Alerts", qui permet à des agences gouvernementales, services de secours et ONG d'envoyer des messages urgents aux abonnés situés dans une zone en crise. Mais ce service n'est déployé que dans huit pays pour l'instant, et pas au Népal, ni en Inde et en Chine.
Cela n'a pas empêché des victimes d'interpeller directement des dirigeants de leur pays, envoyer des SOS et signaler des situations critiques sur Twitter. Les autorités ont également utilisé le site de microblogging pour partager les numéros et procédures d'urgence, et faire état de l'avancée des recherches, la ministre des affaires étrangères indienne Sushma Swaraj en tête. Un compte spécial a été créé par par la celllule de crise du ministère des affaires étrangères indien : il invite les ressortissants indiens à twitter leurs demandes d'assistance.
Please tweet at us for assistance regarding Indians in #NepalEarthquake
— MEA Control Room (@MEAcontrolroom) 26 Avril 2015
Sylvain Arnulf
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