Le bon label pour le bon vin

Afin de mieux choisir nos vins en 2016, passons en revue les différents labels repérés sur nos bouteilles.

Temps de lecture: 2 min

Les vins conventionnels n’ont pas de label spécifique. L’utilisation des différents produits autorisés par la loi est laissée à la discrétion des vignerons. Certains sont plus parcimonieux, on parle des « raisonnés », alors que d’autres recourent encore de manière intensive aux 47 produits chimiques tolérés par la législation.

Un groupe de vignerons travaillant en agriculture ont créé le label contraignant « Terra Vitis  ». Il propose une approche complète sur tout le domaine, y compris la gestion des eaux, des surfaces non-cultivées… Depuis 2014, le label étatique « Haute Valeur Environnementale  » encourage cette démarche. Tout vigneron « Terra Vitis » reçoit automatiquement la certification « HVE ».

Quant aux vins bio, ils n’existent que depuis 2012. Précédemment il n’y avait que les raisins qui étaient certifiés bio. Le vin était alors produit à partir de raisins issus de l’agriculture biologique. Aujourd’hui, le vin bio provient de vignobles utilisant des produits d’origine naturelle. La dose de sulfite acceptée est diminuée d’un tiers par rapport aux doses admises dans la production conventionnelle.

Parler à ses vignes

Les vins biodynamiques, eux, sont reconnus par le logo DEMETER, une approche initiée en 1924 par Rudolf Steiner. L’idée étant de placer la nature au centre de tout en limitant au maximum les produits utilisés dans la viticulture et la vinification. Les vignerons suivent dès lors les cycles de la nature et élaborent des composts mixes (mélangeant animal et végétal). Il y en a même qui… parlent à leurs vignes !

Les vins naturels n’ont pas de label. Les vignerons qui les produisent ne veulent pas d’un cahier des charges contraignant mais tendent vers une utilisation minimale de soufre et d’intrants. Il faut au minimum produire un vin bio pour pouvoir revendiquer le vocable « vin naturel ».

La législation en matière d’étiquetage des vins est très souple. Les labels sont donc développés par les vignerons pour pallier ce manque de transparence qui ne leur convient pas. Ils ont été conçus comme une aide à la décision pour le consommateur, dans le but de contrer les dérives de l’industrie observées dans les années 70-90.

Ces différents labels impliquent un coût plus ou moins important en fonction du travail et des produits nécessaires. Notons enfin que ces labels ne décrivent pas les spécificités gustatives des vins. Ce rôle est en effet dévolu aux médailles et guides de dégustation dont la pertinence fera l’objet d’un prochain article.

 

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