Une destination, les refuges

  • La plupart des refuges de montagne ariégeois, comme Le Rulhe, sont désormais ouverts de façon permanente. La plupart des refuges de montagne ariégeois, comme Le Rulhe, sont désormais ouverts de façon permanente.
    La plupart des refuges de montagne ariégeois, comme Le Rulhe, sont désormais ouverts de façon permanente. Photo DDM, archives.
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La Dépêche du Midi

Logiquement, à cette période de l'année, la météo est censée se montrer clémente. De quoi inciter les amoureux de la montagne à remettre leurs chaussures de marche pour effectuer des randonnées sur les innombrables chemins existants dans le département.

Les neuf refuges de montagne ariégeois, haltes incontournables pour qui part plusieurs jours, sont donc fins prêts, ou ne vont pas tarder à l'être, pour accueillir les randonneurs.

Si dans la majeure partie des cas, ils ont déjà ouvert leurs portes de façon permanente, il en reste encore pour qui la saison n'a démarré que ce week-end, à l'image des Estagnous qui n'est ouvert que depuis hier, ou ne débutera que cette semaine (Le Chioula doit ouvrir le 15 juin), voire au début du mois prochain en ce qui concerne celui de l'Étang du Fourcat.

Mais nonobstant la météo exécrable, la saison semble plutôt bien commencer. «J'ai déjà accueilli, à la mi-mai, les premiers groupes de marcheurs sur le chemin des Bonshommes, et, grâce aux agences, y compris étrangères, avec qui je travaille, j'ai déjà de bonnes réservations de groupes. En particulier pour le mois d'août», note Alvaro Aleman, gardien du refuge du Chioula. Soit le plus petit (18 places) des refuges ariégeois.

Des clients fidèles

Même son de cloche du côté du «gros» (72 places) refuge des Estagnous où, même s'ils ont enregistré quelques annulations de dernière minute (satanée météo) pour le week-end d'ouverture, les gardiens Stéphane Amiel et Laurent Triolet se veulent confiants. «Il y a moins de neige que ces deux ou trois dernières années. Du coup, l'accès au refuge est sec et la montée au mont Valier devrait l'être d'ici une semaine», estime Stéphane Amiel qui, cependant, reconnaît que «les particuliers ont tendance à s'y prendre au dernier moment pour réserver».

Il sait cependant pouvoir compter sur quelques «fidèles». «Des gens reviennent d'une année sur l'autre, voire tous les deux ans. Et ils ramènent souvent des amis», note le même.

D'où l'intérêt de réserver (c'est souvent obligatoire, d'ailleurs) son séjour dans un refuge. D'autant que celui-ci devient de plus en plus une véritable destination, et non plus un simple lieu où passer la nuit lors d'une rando de plusieurs jours. Mais comme l'indique Stéphane Amiel, «un refuge reste un refuge, au sens littéral du terme. C'est-à-dire que, même complets, nous nous débrouillerons pour trouver une place aux randonneurs qui arrivent et qui, en cas de risques majeurs, ne peuvent pas faire autrement que de rester».


Neuf refuges en Ariège

Il existe neuf refuges de montagne dans le département : Les Estagnous, l'Étang d'Araing, l'Étang du Fourcat, En Beys, Bassies, Le Pinet, Le Rulhe, Les Bésines et le Chioula. Toutes leurs coordonnées et les tarifs sont disponibles à l'adresse http ://www.ariege.com/hebergements/refuges/index.html

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