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Rentabiliweb fait peau neuve

Le spécialiste des paiements change de nom et cède ses activités de gestion de sites Internet.

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Par Sharon Wajsbrot

Publié le 25 sept. 2015 à 01:01

Fini la dispersion pour Rentabiliweb. Le groupe Internet touche-à-tout, qui comptait dans son portefeuille des activités aussi hétéroclites que des services de paiement pour des sites d'e-commerce et des magasins physiques, l'édition de sites pornographiques, de rencontres ou encore d'astrologie, a décidé de faire des choix. Jeudi, après avoir pris soin de suspendre sa cotation pour la journée à Paris, le groupe a annoncé la cession de son pôle « BtoC », c'est-à-dire l'ensemble de ses activités d'édition de sites Internet à des managers de son groupe.

Ce virage était prévisible, puisque, il y a déjà six mois, le patron de Rentabiliweb indiquait que ce pôle n'était plus stratégique. « Ces activités ont permis les développements dans la monétique sans recourir à l'endettement. Demain, ces dernières pourront s'autofinancer », avait indiqué Jean-Baptiste Descroix-Vernier, président et fondateur de Rentabiliweb.

60 % du chiffre d'affaires

Même si ce n'est pas encore le cas, le groupe basé à Amsterdam a voulu accélérer le rythme. « Le signal est venu lorsque le chiffre d'affaires de nos activités liées aux paiements a dépassé celui de nos activités d'édition au premier semestre 2015 », explique-t-il aux « Echos ». Désormais, les activités de paiement du groupe génèrent 60 % de son chiffre d'affaires, contre 40 % pour ses sites Internet. Mais surtout la croissance de ses revenus dans les services de paiement, soit 49 % au premier semestre, contraste avec les résultats de ses sites Internet. A fin juin, le chiffre d'affaires de ce pôle décrochait de 15 %.

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Pour Rentabiliweb, cette cession devrait libérer un total de 49 millions d'euros et lui permettre d'accélérer ses investissements dans les solutions de paiement en Europe. Alors que le groupe a dépassé le milliard d'euros de transactions traitées au premier semestre, il a en effet mis le cap sur l'international. Pour l'instant, 15 % de son volume de transactions est encaissé à l'étranger, principalement en Grande-Bretagne, en Belgique, en Suisse et aux Pays-Bas. « Il faut qu'on passe à la vitesse supérieure dans la zone Sepa », confirme Jean-Baptiste Descroix-Vernier, qui vise un total de 1,5 à 1,7 milliard de transactions encaissées en France et à l'international d'ici à la fin de l'année.

Ce virage à 360 degrés vers l'univers de la « FinTech », Jean-Baptiste DescroixVernier a décidé de l'incarner en rebaptisant sa société « Dalenys ». Un nom qui entrait dans le cahier des charges : « Nous voulions une marque qui se prononce de la même manière dans le monde entier », explique-t-il. Mais qui doit surtout permettre au groupe de rentrer dans le rang en présentant une image « plus institutionnelle »...

À noter

Jean-Baptiste Descroix-Vernier met au défi ses abonnés Twitter de découvrir l'origine de Dalenys, le nouveau nom de Rentabiliweb.

Sharon Wajsbrot

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